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L’Observateur Paalga N° 8499 du 14/11/2013

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Zéphirin Diabré remet un mémorandum à Blaise
Publié le jeudi 14 novembre 2013   |  L’Observateur Paalga


Présidence
© Autre presse par Ivan Sama
Présidence du Faso : le chef de file de l`opposition reçu en audience
Jeudi 14 novembre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience une délégation de l`opposition conduite par son chef de file, Zéphirin Diabré


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Le Chef de file de l'opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, et une délégation restreinte de responsables de partis politiques ont été reçus en audience par le président du Faso, Blaise Compaoré, hier jeudi 14 novembre 2013 en fin de matinée. Ils ont remis au maître de céans un mémorandum qui comporte leurs préoccupations, notamment les questions de l'article 37, du Sénat et du projet de modification de statut du CFOP.

Dans une lettre en date du 27 mai 2013, le président de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC), en sa qualité de chef de file de l'opposition, adressait une correspondance au locataire de Kosyam pour solliciter une audience dans le cadre d'une visite de courtoisie en compagnie de chefs de partis politiques de l'opposition.
Six mois plus tard, soit le 11 novembre 2013 précisément, Blaise Compaoré répondait en ces termes à son ancien ministre de l'Economie et des Finances, Zéphirin Diabré : "La consolidation de la paix, de la stabilité, de la cohésion et de l'harmonie sociales est la meilleure contribution à l'œuvre d'édification du Burkina de nos espérances. Aussi, j'apprécie toute initiative visant l'atteinte de ce noble objectif et marque mon accord pour m'entretenir avec vous le jeudi 14 novembre 2013 à 11 heures à la Présidence du Faso".
Hier donc, à l'heure indiquée, Zéphirin Diabré, dans une grosse cylindrée de couleur noire ( une Lincoln Nagivator), accompagné de responsables de partis, en l'occurrence Norbert Tiendrébéogo du FFS, Tahirou Barry du PAREN, Moussa Boly du CNPB, Wendlassida François Ouédraogo du RDS, Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement et Ibrahima Koné du PDS/METBA, était au palais présidentiel pour "la visite de courtoisie".
Après les salamalecs, sous les crépitements des flashs d'une armée de photographes, place au face-à-face entre l'hôte des lieux et ses visiteurs.
A événement exceptionnel, mobilisation exceptionnelle. Les journalistes étaient en effet nombreux dans la salle d'attente de la presse à Kosyam. Ce fut l'opportunité pour les uns et les autres de discuter sur l'actualité nationale ou internationale ou d'épiloguer sur ce que les deux parties pourraient se dire pendant ce huis clos. "Comme à son habitude, Blaise Compaoré va écouter et fera par la suite ce qui lui convient le mieux", croit savoir un confrère. Et un autre de dire que c'est le propre de la politique : tenter par tous les moyens de dribbler son adversaire à défaut d'un passage en force. "Hé! Attention! Il peut y avoir un micro dans la salle et des gars qui écoutent tout", alerte un journaliste. "Dans tous les cas, ce qu'on dit ici, on l'écrit aussi. Où est le problème ?" C'est en plein dans les discussions en petits groupes, près d'une heure après, que l'on annonce la fin de l'audience.
Zéphirin Diabré, entouré de ses camarades de lutte, explique aux hommes de médias qu'ils ont échangé avec le chef de l'Etat sur les sujets brûlants de l'heure.
"Nous lui avons redit que nous sommes fermement opposés au Sénat, qui est inopportun, inutile, budgétivore et sème la discorde au sein de la population et est susceptible de troubler la paix sociale. Sur la modification de l'article 37, nous avons affirmé également notre ferme opposition".
Sur l'insistance des scribouillards pour que Zéph dévoile le menu détaillé de l'audience et surtout la réaction du président du Faso, il a indiqué simplement avoir remis un mémorandum à l'enfant terrible de Ziniaré. "Ce document, a-t-il poursuivi, sera rendu public dans les jours prochains et vous en aurez le contenu".
Est-ce le début du dialogue politique avec l'opposition ?
Pour le président de l'UPC, les opposants n'ont jamais refusé le dialogue mais cela se fera sur la base de leurs convictions.

Adama Ouédraogo Damiss

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