Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Sport

Handball: Daouda Karaboué prêt à aider le Burkina (interview)
Publié le jeudi 14 novembre 2013   |  Burkina24


Daouda
© Autre presse par dr
Daouda Karaboué L’ancien international français se dit prêt pour aider le handball burkinabè


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Du 5 au 9 novembre 2013, la capitale burkinabè Ouagadougou a accueilli un tournoi international de handball dédié aux joueurs âgés de 17 ans. Il a réuni des jeunes du Burkina, du Bénin, du Ghana, du Niger et du Togo. Daouda Karaboué, expert envoyé par la fédération française de handball pour superviser le tournoi et assurer des formations tire une satisfaction de cette première édition et se dit prêt à soutenir le développement du handball au Burkina.

Quel bilan faîtes de cette compétition dédiée aux joueurs de 17 ans ?

Daouda Karaboué (D.K) : Le bilan est positif. Ce qui est clair, c’est qu’on a pu nettement voir l’évolution des petites équipes comme le Ghana qui n’est pas spécialement une nation de handball. Dès son arrivée, il a montré les petites lacunes qu’il avait. Mais il a montré que positivement, il a assimilé les différents cours dispensés pendant les stages en collaboration avec la Confédération africaine de handball. Ils ont essayé de mettre en pratique.

Quel regard portez-vous sur le handball africain ?

D.K : Le Handball africain est essentiellement dominé par le Maghreb. Il y a l’Afrique noir qui essaie de tirer son épingle du jeu. Il s’agit notamment de l’Angola, du Cameroun et un peu le Sénégal. Je suis heureux de voir que le Burkina s’y met aussi pourtant je sais qu’à une certaine époque, il y avait une équipe. Le point positif, c’est que le Burkina a commencé à travailler avec les jeunes. C’est l’erreur que pas mal de nations d’Afrique Noire ont faite en misant sur l’équipe sénior. Pourtant, il faut travailler avec les jeunes pour avoir une bonne équipe senior.

Que comptez-vous faire pour contribuer au développement du handball burkinabè ?

D.K : C’est vrai, certains membres de ma famille sont d’origine burkinabè. Le Burkina est un pays frontalier à la Côte d’Ivoire. Pour moi, il n’y a aucun problème. Si je peux aider à la progression du handball au Burkina, ce sera avec plaisir. C’est une chose dont on a parlé avec le Président de la fédération (ndlr Alain Patrick Paré). On a été reçu par le ministre des sports (Yacouba Ouédraogo). Je lui ai fait savoir que travailler avec un président de la fédération comme celui-ci avec très peu de moyens comparativement à la fédération ivoirienne de handball, c’est qu’il y a vraiment une très grande volonté de progresser. Sans volonté, on n’y arrive pas. C’est un point fort, c’est un atout.

Il y a eu beaucoup de protestations sur l’arbitrage pendant la compétition. Etant dit qu’eux aussi participer à un stage de formation, est ce qu’ils se sont améliorés ?

D.K : Certains arbitres se sont améliorés. Vous savez, arbitrer c’est quelque chose de difficile. C’est toujours facile de les critiquer du banc de touche. Mais quand on vous donne le sifflet, c’est très difficile. Il faut dire que certains arbitres ont montré une très grande progression. C’est étonnant, le Ghana m’a surpris dans son jeu pourtant leurs arbitres, pour moi, étaient les meilleurs de ce tournoi alors que le Ghana n’est pas une nation de handball. Ils ont appliqué les consignes. Ils ont été rigoureux.

Quelle sera la suite de la collaboration entre la fédération française de handball est celles d’Afrique ?
... suite de l'article sur Autre presse


 Commentaires