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Ouagadougou : un gang de sept malfrats démantelé par la police nationale
Publié le jeudi 14 novembre 2013   |  AIB




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Ouagadougou - La brigade de recherches du commissariat central de police de la ville de Ouagadougou a présenté mercredi à la presse, un gang de sept présumés malfrats spécialisés dans les vols à main armée et avec effraction, a-t-on constaté.

Ces bandits âgés de 17 à 30 ans et comprenant des fonctionnaires, des étudiants et des employés de commerce ont été démantelés à la suite d’une suite agression sur une demoiselle survenue le 15 octobre 2013 à minuit sur l’Avenue Kwamé N’Krumah (Ouagadougou), a indiqué le commissaire principal de Police de la vile de Ouagadougou Wennelebsida Jean Arnaud Darga.

Il leur est reproché plusieurs attaques à main armée perpétrées dans les domiciles, les commerces et sur les chemins publics aussi bien à Ouagadougou qu’à Pouytenga, Koupéla et Baskouré (Centre-Est).

« Le Palmares du gang » décliné par M. Darga,fait ressortir huit spoliations entre juin et septembre 2013 dont quatre pour le seul mois de septembre.

Des biens comprenant trois pistolets automatiques, des munitions, onze téléphones portables, trois vélomoteurs (Spark 135 I, Végas ZR, Sirius), des cartes de recharges d’une valeur de 181 750 FCFA, un poste téléviseur écran plasma 36 et une tenue militaire ont été saisis en leur possession, a-t-il précisé.

Une des victimes, présente à la conférence de presse dont la moto de marque Spart 135 et le portable ont été emportés par les présumés malfrats, dit avoir obtempérer sous la menace d’être poignardée.

Le commissaire Darga a recommandé aux citoyens d’éviter de voyager, de garder à domicile ou de manipuler en public, de fortes sommes d’argent surtout « en cette période annonciatrice des fêtes de fin d’année marqué par un accroissement des activités économiques ».

Il a également appelé à une « collaboration franche » avec les forces de défense et de sécurité.

Le ministère en charge de la Sécurité a récemment mis à la connaissance du public, seize zones dangereuses à éviter pendant les heures reculées à Ouagadougou et ses environs.

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