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Le Quotidien N° 917 du 14/11/2013

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Elevage et pastoralisme en Afrique : les parlementaires africains en concertation
Publié le jeudi 14 novembre 2013   |  Le Quotidien


Atelier
© aOuaga.com par DR
Atelier de formation des députes sur les technologies de l’information et de la communication
Mardi 02 octobre 2013. Hôtel Azalai. Afin de permettre chaque député de travailler dans l`autonomie, un atelier de formation sur les outils de l`informatique est ouvert ce matin par le président de l`assemblée nationale Soungalo Ouattara Photo: le président de l`assemblée nationale Soungalo Ouattara


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Les acteurs du Bureau international des ressources animales de l’Union africaine (BIRA/UA) et le Parlement panafricain ont tenu, le mardi 12 novembre 2013, à Ouagadougou, un atelier de partage d’expériences sur la question de la transhumance et du pastoralisme en Afrique de l’Ouest. L’ouverture des travaux a été placée sous la présidence de Soungalo Apollinaire Ouattara, président de l’Assemblée nationale.
C’est sous le thème : « Transhumance et pastoralisme en Afrique de l’Ouest » que les acteurs œuvrant dans le domaine de l’élevage et du pastoralisme se sont réunis, le mardi 12 novembre dernier, lors d’un atelier prévu pour durer 5 jours à savoir, du 12 au 16 novembre, pour échanger et partager leurs expériences. C’est environ 35 pays africains qui prennent part à cet atelier, à l’image du Burkina, du Nigeria, du Rwanda, de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire, etc. Cet atelier se déroulera en deux phases. Une première consacrée aux échanges et une deuxième à une visite de terrain dans quelques régions du Burkina à l’image de Fada N’gourma. L’élevage traditionnel dans les Etats sahéliens, fortement extensif et transhumant, se trouve confronté à d’énormes difficultés d’espace et de pistes d’accès aux ressources pastorales, a-t-on appris lors de l’atelier du 12 novembre dernier. A en croire Jérémy Tinga Ouédraogo, ministre des Ressources animales et halieutiques, le Burkina Faso est le 4e pays en matière d’élevage dans la sous-région. « Cet élevage est essentiellement basé sur le pastoralisme. C’est-à-dire un élevage avec la mobilité des troupeaux, à la recherche d’eau et de pâturage», a-t-il dit. Il était donc impératif pour les différents Etats d’entrer en concertations pour favoriser cette mobilité des troupeaux, assurer la sécurité des éleveurs. « Le Burkina Faso a de l’expérience à partager avec l’ensemble des pays africains. C’est ce qui justifie la tenue de cet atelier », a laissé entendre Jérémy Tinga Ouédraogo, ministre des Ressources animales et halieutiques. En rappel, cet atelier fait suite à une rencontre tenue le 29 octobre dernier, à Nouakchott, avec la présence d’un certain nombre de chefs d’Etat africains, sur le pastoralisme et les mesures pour le développer. En 2011, le continent africain possédait le nombre le plus élevé de cheptel. La transhumance permet d’accéder à des ressources plus ou moins aléatoires et plus ou moins rares, en fonction des saisons, des années, mais aussi des espaces concernés, pour cause de pluviométrie ou de facteurs d’ordre anthropique. « Avec une croissance annuelle estimée à 4%, la demande en produits alimentaires d’origine animale en Afrique de l’Ouest ira en s’augmentant, au rythme de la croissance de la population et tenant compte de l’urbanisation galopante», a conclu Jérémy Tinga Ouédraogo, ministre des Ressources animales et halieutiques .

Par Youssouf COMPAORE
(Stagiaire)

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