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Le Pays N° 5481 du 12/11/2013

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Surveillance et controle du secteur de la micro-finance
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Le Pays




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Pour la 16e fois consécutive, le Trésor public tient la conférence annuelle de ses services, du 12 au 14 novembre 2013. Cette conférence se déroule sous le thème « Rôle du Trésor public dans la surveillance et le contrôle du secteur de la micro- finance : état des lieux et perspectives ». Un thème d’actualité qui a mobilisé du monde.

Moumounou Gnakambary, Directeur général (DG) du Trésor et de la comptabilité publique, est convaincu que l’on ne doit plus épiloguer sur l’importance de la micro-finance (objet de la conférence) dans notre pays, tant les avantages socio-économiques de cet outil financier sont palpables. Et comme pour appuyer les propos du DG du Trésor, le conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, Jacques Zida, qui a ouvert les travaux, donne des chiffres. Selon lui, l’encours des dépôts est passé de 61 milliards de F CFA en 2008 à 134 milliards de F CFA en 2012. Mieux, poursuit-il, le volume total des crédits octroyés par les SFD en 2008 s’élevait à 59 milliards de F CFA contre plus de 90 milliards de F CFA en 2012. Quant au nombre des bénéficiaires, il est passé de plus d’un million à 1,4 million sur la même période. C’est pourquoi Jacques Zida pense que les résultats globaux, enregistrés au cours de la décennie écoulée, justifient la pertinence des choix effectués dans le secteur de la micro-finance.
Pour Moumounou Gnakambary, de nombreux acteurs reconnaissent que la micro-finance marque une volonté commune d’inclusion financière et de stimulation de la croissance, dans la mesure où elle permet la création de revenus et d’emplois. Le secteur de la micro-finance est encadré par une réglementation qui fixe les normes d’intervention de chaque acteur. Le DG du Trésor et de la comptabilité publique a rappelé que cette loi a mis l’accent sur le contrôle et la surveillance du secteur, afin de prévenir les risques de dysfonctionnements et éviter les difficultés qui peuvent se présenter. C’est pourquoi la loi, dans cette dynamique, a consacré la surveillance et le contrôle du secteur à deux institutions, que sont le ministère en charge des Finances (qui assure la tutelle des systèmes financiers décentralisés) et la BCEAO en tant qu’autorité monétaire.

L’occasion était indiquée pour le conseiller Jacques Zida de relever que les revues des secteurs financiers ont mis en exergue des dysfonctionnements dans le secteur de la micro-finance. Ces dysfonctionnements portent, entre autres, sur le non-respect, par les SFD, des dispositions de la réglementation ; l’évaluation peu satisfaisante par la tutelle, de la capacité de certains SFD à mener des activités financières et l’octroi d’autorisation d’exercice sans un examen approfondi des dossiers transmis. Il y a aussi la faiblesse des mécanismes des effectifs et l’absence d’outils appropriés de vérification.
Au regard de tout ce qui précède, les participants à la 16e conférence annuelle vont porter un regard critique sur l’ensemble du construit réglementaire, institutionnel et opérationnel mis en place par le Burkina Faso, pour l’atteinte des objectifs de la surveillance et du contrôle des SFD. A cet effet, deux ateliers portant sur la surveillance et le contrôle ont été mis en place à l’occasion de ce 16e rendez-vous.

Alexandre Le Grand ROUAMBA

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