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Le Quotidien N° 916 du 13/11/2013

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Médecine nucléaire à Yalgado : des experts onusiens saluent le professionnalisme des Burkinabè
Publié le mercredi 13 novembre 2013   |  Le Quotidien




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Venus depuis le 10 novembre 2013 à Ouagadougou sur invitation du gouvernement burkinabè, les membres du conseil de sécurité des Nations Unies y séjourneront une dizaine de jours. Cette visite se veut une visite d’échanges avec les autorités du pays sur les mesures de mise en œuvre de la résolution 1540 du conseil de sécurité des Nations Unies. Ce fut l’occasion pour eux de visiter, le 11 novembre 2013, le Centre national des données (CND), sis à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, à Ouagadougou. C’était en présence du secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologie, Dr Vincent Sédogo, et des agents œuvrant dans le domaine du nucléaire.

Echanger avec les autorités du pays sur les mesures de mise en œuvre de la résolution 1540 du conseil de sécurité des Nations Unies (NU), y compris sur la question de la soumission du rapport du Burkina Faso, tel sont, entre autres, les buts de la visite des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies. Venus depuis le 10 novembre 2013 à Ouagadougou sur invitation du gouvernement burkinabè, ils y séjourneront une dizaine de jours. La délégation, composée de trois personnes à savoir, Sophie Nzeyimana, chef de délégation, de Nicolas Kasprzyk et de Enriche Auchoix, tous des experts au comité 1540, étaient en visite le 11 novembre dernier au Centre national des données (CND), sis à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. Après la visite, Nicolas Kasprzyk a affirmé qu’il ne s’agit ni d’une visite d’inspection, ni une enquête, mais plutôt une visite qui doit permettre au comité 1540 et aux experts qui soutiennent le comité de dialoguer avec le gouvernement burkinabè et avec l’ensemble des personnes concernées, pour voir les mesures mises en œuvre pour abriter la résolution 1540.


Médecine nucléaire, une imagerie fonctionnelle métabolique

Selon Nicolas Kasprzyk, le personnel de ce service est une équipe engagée, professionnelle et responsable qui lutte pour mettre en œuvre le nucléaire au service du bien collectif. Le souhait de développer des coopérations régionales, de développer des compétences nationales et humaines avec la formation des médecins nucléaires, de même que la formation d’autres personnels essentiels dans ce domaine sont, entre autres, les perspectives de la résolution 1540, a-t-il laissé entendre. A en croire le chef de service de la médecine nucléaire de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Pr. Ag. Théophile Lincoln Tapsoba, la médecine nucléaire de l’hôpital yalgado fonctionne depuis janvier 2012. Ses missions sont, entre autres, de participer à la prise en charge des patients en faisant le diagnostic. La médecine nucléaire, a-t-il expliqué, est l’utilisation de la radioactivité à des fins diagnostiques et thérapeutiques, mais seule la partie diagnostique est appliquée au niveau de leur service.

S’abstenir d’apporter un appui à des acteurs non étatiques

Comparativement à la radiologie, la médecine nucléaire est une imagerie fonctionnelle métabolique, tandis que l’autre est une imagerie morphologique, a laissé entendre le chef de service de la médecine nucléaire. A ses dires, quand on utilise la radioactivité pour l’imagerie, c‘est pour évaluer le fonctionnement des organes tels que le foie, les reins, le cœur. A travers l’examen de la médecine nucléaire, a dit Théophile Lincoln Tapsoba, « nous pouvons voir tout le squelette en une seule fois et à partir de ce moment, nous connaissons le traitement à appliquer ». En rappel, le Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la résolution 1540, le 28 avril 2004, qui stipule que la prolifération des armes nucléaires, chimiques, biologiques et leurs vecteurs constituent une menace pour la paix et la sécurité internationale. Ainsi, le CSNU décide que les Etats doivent notamment s’abstenir d’apporter un appui à des acteurs non étatiques qui tenteraient de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques .

Par Franceline KABRE (Stagiaire)

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