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Sidwaya N° 7539 du 11/11/2013

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Transport routier en Afrique: Le groupe Total se penche sur la sécurité routière
Publié le mardi 12 novembre 2013   |  Sidwaya


Signature
© aOuaga.com par AO
Signature de convention entre Total Burkina et la Fontation Total pour la sensibilisation sur le VIH et le SIDA
Jeudi 4 avril 2013. Laico Hotel. Ouaga. La fondation Total et Total Burkina ont signé une convention en présence de Mme Chantal Compaoré. Photo : Momar Nguer president total Afrique


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Dans le cadre de sa stratégie globale en matière de transport et de la mise en œuvre des différents programmes auprès de l’ensemble de ses parties prenantes, le groupe Total a organisé du 7 au 8 novembre 2013, sa 2e édition des Conventions des transporteurs. L’objectif est d’engager des échanges en vue de faire reculer les accidents de la route.

En Afrique et au Moyen-Orient, les accidents liés au transport routier font de nombreuses victimes. C’est dans cette optique que le groupe Total veut faire de la sécurité routière, son cheval de bataille. En effet, Total transporte 15 millions de produits pétroliers sur près de 240 millions de kilomètres. Pour ce faire, il organise des rencontres-échanges, dans le cadre de quatre conventions, avec 600 représentants de sociétés de transport d’une cinquantaine de pays dans la zone Afrique et Moyen-Orient. L’objectif est de sensibiliser ces sociétés aux enjeux de la sécurité routière. Après la première rencontre qui s’est déroulée à Tunis les 1er et 2 octobre, il a organisé du 7 au 8 novembre 2013, à Ouagadougou, la 2e rencontre sur le thème : « La sécurité dans le transport des hydrocarbures ». En effet, ces rencontres consistent en des séances de travail qui permettent, d’une part, de rappeler aux transporteurs, les règles et les techniques de management du transport que Total requiert et, d’autre part, de partager avec eux des expériences. « Il est important que Total et les transporteurs qui assurent le transport des hydrocarbures puissent se rencontrer pour faire le point du chemin parcouru, notamment, les progrès accomplis et les difficultés en vue d’améliorer ses prestations », a indiqué le directeur de Total Marketing et Services de la zone Afrique/Moyen-Orient, Momar Nguer.

Des axes stratégiques pour une sécurité routière sûre

La rencontre tenue dans la capitale burkinabè a concerné différents axes, à savoir le Programme d’amélioration du transport routier (PATROM), le système de management du transport, l’inspection des transporteurs, les règles d’or en matière de circulation et la question de rentabilité. Selon les promoteurs de Total, le premier axe, le PATROM créé en 2003, a pour objectif de réduire le nombre d’accidents de la route en mettant l’accent sur la formation des conducteurs et le suivi technique de la flotte. Le système de management du transport, lui, est une démarche de contrôle visant à compléter le PATROM. Il s’applique à l’ensemble des activités de transport dans les filiales. L’inspection des transports a pour objectif de réduire "l’accidentologie" sur les routes et de professionnaliser le management du transport sur le périmètre Afrique/Moyen-Orient. Quant à la règle d’or de circulation mise en place par le groupe Total, elle vise à renforcer la culture sécuritaire des collaborateurs. La deuxième règle, par exemple, concerne, entre autres, la limitation de vitesse et le port de la ceinture, l’interdiction d’usage du téléphone portable en conduisant, l’arrêt en cas de fatigue.

Durant deux jours, les acteurs du transport des hydrocarbures ont échangé spécifiquement sur les thèmes fondamentaux tels que : la gestion des chauffeurs, la gestion des véhicules, la gestion des tournées et la gestion HSEQ (Hygiène, sécurité, environnement et qualité).

Installé au Burkina Faso depuis 1954, Total est le leader de distribution en commerce général, dans le secteur minier et à l’aéroport. De l’avis du directeur de Marketing et services de la zone Afrique/ Moyen-Orient, l’ambition partagée de l’ensemble des directeurs généraux et de la famille Total les cinq prochaines années (2011-2017), est de doubler son volume de flotte. A l’entendre, cette flotte sera doublée de 50%. A l’ouverture de ladite rencontre, le ministre en charge des Infrastructures, du désenclavement et des transports, Jean Bertin Ouédraogo, a salué, au nom du gouvernement et du président du Faso, l’initiative du groupe Total. Selon le ministre Ouédraogo, ce cadre de dialogue permettra non seulement de renforcer la collaboration dans l’entreprise et entre les transporteurs, mais surtout d’échanger sur toutes les questions qui peuvent concourir à une meilleure utilisation du transport au Burkina Faso et dans l’ensemble de la sous-région ouest-africaine. Pour ce faire, il a souhaité que cette rencontre débouche sur des conclusions fortes et heureuses, capables de renforcer le secteur des transports, en particulier la sécurité routière. « Cette stratégie s’inscrit dans une dynamique de lutte contre l’insécurité routière au niveau de notre département et au sein du gouvernement. Je souhaite qu’elle se pérennise et que Total puisse revenir régulièrement dans les pays d’Afrique pour faire l’état du transport des hydrocarbures et évaluer les compétences de son personnel », a confié le ministre. Et de révéler que le Burkina Faso a enregistré ces dernières années, de nombreux cas d’accidents où les camions de transport d’hydrocarbures étaient impliqués avec évidemment des incendies qui ont eu des dégâts collatéraux dans les zones où ils sont survenus. « La problématique de la sécurité routière s’inscrit dans une politique du gouvernement », a-t-il affirmé. Selon le directeur général de Total-Burkina, Olivier Lassagné, la coopération entre le gouvernement et son entreprise est basée, entre autres, sur la réglementation nationale du transport des hydrocarbures et de l’importation des véhicules. Les prochaines rencontres se tiendront à Kampala, en Ouganda et à Douala, au Caméroun.

Bakary SON
Valérie TIANHOUN
(Stagiaire)

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