Les travaux entrant dans le cadre de la 3e rencontre des consuls honoraires du Burkina Faso, débutés le 28 octobre dernier, ont pris fin le jeudi 31 octobre à Ouagadougou sous la présidence de Thomas Palé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, chargé des Coopératives régionales.
Les consuls honoraires du Burkina Faso, ont pendant 04 jours, échangé sur des thèmes variés allant de la promotion de la culture et du tourisme burkinabè, aux opportunités d’investissements au Burkina.
Par ailleurs, ils ont également débattu de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), du pôle de croissance de Bagré en passant par la problématique de l’eau au Burkina Faso, et la promotion des exportations. Aussi, les questions énergétiques et la politique de l’habitat et de l’urbanisme ont été évoquées. Ces communications ont édifié davantage les consuls honoraires sur l’immense potentialité dont regorge notre pays, et sur les outils pour les valoriser, les pérenniser et surtout en faire des instruments de développement, de production de richesses et du bien-être social.
A l’issue de ces quatre jours de travaux, les consuls du Burkina ont réitéré, leur « engagement ferme » à travailler pour la mobilisation d’investisseurs en faveur du développement social et économique du pays des hommes intègres. Ils ont également pris l’engagement de continuer d’accomplir avec loyauté et abnégation les missions qu’ils ont choisies pour le bonheur du Burkina Faso. Cette troisième rencontre a eu pour thème « Rôles des consuls honoraires dans la ^promotion des investissements étrangers au Burkina Faso ».
De nombreuses recommandations…
Les consuls, à la fin de leurs travaux, ont recommandé la mise en place d’un mécanisme annuel d’appui conseil en matière de rédaction et de procédures administratives de la part de l’administration et celle de rencontres tri-annuelles. Ils ont aussi recommandé l’organisation d’échanges entre les missions diplomatiques et consulaires, et entre le Secrétariat permanent du conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger et les consulats honoraires.
Avis de participants
Thomas Palé, ministre délégué auprès du ministre d’état, ministre des affaires étrangères et de la coopérative régionale, chargé des coopératives régionales
Nous avons été très heureux d’accueillir les consuls honoraires qui sont venus des cinq continents se ressourcer au Burkina Faso. Ces consuls sont des femmes et des hommes qui ont décidé de travailler pour notre pays ; ils ne sont pas tous de nationalité burkinabè, mais ils sont des hommes qui ont adopté le Burkina et qui s’engagent à travailler au quotidien pour en défendre les intérêts, et pour la protection de nos ressortissants dans les circonscriptions où ils travaillent. Durant les 4 jours pendant lesquels nous avons échangé, nous leur avons donné un certain nombre d’informations. Il y a des communications qui leur ont été présentées, sur les grandes politiques que mène le Burkina en faveur du bien-être des populations. Par ailleurs, pour beaucoup de consuls, c’est leur toute première fois d’arriver au Burkina. A leur intention une sortie de terrain a été organisée par le ministère. Ils auront ainsi l’occasion de voir quelque peu ce que le Burkina fait en matière de développement.
Michel J. Planès, consul honoraire du Burkina en France, Doyen des consuls
Tout ce qui nous a été dit nous parait très important. Nous sortons de ces travaux mieux armés. Il faut dire que le consul qui est nommé, dispose de très peu d’informations et doit se donner les moyens pour y parvenir. Donc, ce besoin justifie la présente formation. Egalement, cela a été une occasion pour nous de nous connaître et de cultiver une cohésion plus harmonieuse. Il y a des liens de fraternité, d’amitié qui se sont tissés, c’est déjà énorme. Nous pensons que le système informatique fera le reste, car nous avons échangé nos adresses respectives. Nous avons chacun fait un effort en prenant en charge nos frais de déplacement et ce fut sans regret. Nous avons aussi recommandé que les conférences se tiennent tous les trois ans.
