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Sidwaya N° 7280 du 22/10/2012

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Djibril Diallo de l’Onusida à Sidwaya : des sillons tracés pour un futur partenariat
Publié le lundi 22 octobre 2012   |  Sidwaya


Djibril
© Autre presse par DR
Djibril Diallo de l’Onusida et son coordonnateur national Salvator Niyonzima ont effectué une visite le vendredi 19 octobre 2012à Sidwaya


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Le conseiller principal du directeur exécutif de l’ONUSIDA, Djibril Diallo et le coordonnateur national de ladite institution, Salvator Niyonzima, ont effectué une visite le vendredi 19 octobre 2012 aux Editions Sidwaya. A l’occasion, les deux personnalités ont souhaité un début de partenariat avec la « Maison commune ».

Chaudes poignées de main, échanges de civilités entre les deux personnalités de l’ONUSIDA et les responsables de la « Maison commune », le décor est ainsi planté pour une visite qui va durer près de 3 heures d’horloge. Justifiant une telle visite, le conseiller principal du directeur exécutif de l’ONUSIDA, Djibril Diallo, a souligné ceci : « Nous avons tenu à venir ici pour vous informer de la tenue du 3e Sommet panafricain des jeunes des Nations unies en décembre prochain au Burkina et vous briefer sur la feuille de route que nous avons concernant le Burkina ». Ce Sommet, a-t-il indiqué, est très important parce qu’il va regrouper des jeunes (hommes et femmes) de tous les pays d’Afrique auxquels se joindront 130 jeunes du Burkina. En outre, des jeunes d’autres continents à savoir l’Asie, l’Amérique Latine et du Nord, et les Caraïbes seront au Sommet.

Selon M. Diallo, ce conclave de la jeunesse mondiale s’explique au fait que « Le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a toujours placé les jeunes au centre des préoccupations de son institution ». Mais, à entendre Djibril Diallo, le Somment ne peut atteindre véritablement ses objectifs sans une attention particulière de la dimension « communication » de l’évènement. « Voilà pourquoi nous sommes venus vers vous, pour qu’ensemble, nous puissions affûter une stratégie de communication à même de permettre à la communauté africaine et internationale d’être au courant, au jour le jour, des efforts du Burkina dans la lutte contre le SIDA », a-t-il expliqué. Le conseiller spécial du directeur exécutif de l’ONUSIDA a aussi informé que des représentants de la presse internationale américaine vont être présents à cet évènement. « Ces journalistes vont faire des reportages et pourront établir des contacts avec vous », a indiqué le conseiller spécial à l’ONUSIDA.

Car de son avis, l’ONUSIDA travaille également à faciliter une interaction entre les journalistes par l’entremise de ce type de sommet. Pour le nouveau coordonnateur pays de l’ONUSIDA, Salvator Niyonzima (présent seulement deux mois au Burkina), a souligné vouloir travailler avec les jeunes sur deux aspects. Il s’agit de les aider sur les questions de santé et de développement, et aussi de les accompagner dans leurs initiatives.

Sidwaya soutient le 3e Sommet des jeunes leaders

La réussite de toutes ces activités, a reconnu M. Niyonzima, nécessite un accompagnement des médias. « C’est important pour nous de donner de la visibilité à nos actions de développement et de lutte contre le VIH/SIDA », a-t-il affirmé tout en souhaitant que cette visite soit le début d’un partenariat. Prenant à son tour la parole, le Directeur général (DG) des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida a dit, au nom de ses collaborateurs, être sensible à la visite des deux personnalités. « Votre démarche s’inscrit dans une projection et est à saluer », s’est-il félicité. Car, a fait savoir le DG, « nous sommes parfois informés que le jour même de la manifestation, chose qui ne nous permet pas d’avoir une marge de temps pour nous organiser ». Il a ajouté que Sidwaya est disposé à accompagner tous ceux qui veulent faire quelque chose pour le Burkina Faso.

« Ceux qui veulent brûler ou jeter de l’huile sur le feu, nous nous abstenons de les accompagner parce que cela ternit l’image du pays », a-t-il ajouté. Concernant le Sommet à venir, il a dit tout son engagement à l’accompagner. Et ce, pour permettre à ceux qui n’y seront pas de vivre la manifestation à travers une édition spéciale. De même, le mensuel « Carrefour Africain » pourrait, dans une de ses éditions, se pencher sur la lutte contre le SIDA. Par ailleurs, le premier responsable de la « Maison commune » a décliné les grands projets de sa « boîte » qui se chiffrent à 9, 5 milliards de FCFA. Il s’agit de la construction d’un nouveau siège et de la dotation de deux presses dont une à Ouagadougou et l’autre à Bobo-Dioulasso. « Cela aura l’avantage de permettre le tirage simultané des journaux dans ces deux localités », a expliqué Rabankhi Abou-Bâkr Zida.

Et de lancer cette maxime africaine : « Tant que vous ne vendez pas votre maladie, vous ne pouvez pas trouver de remède ». Réagissant aux propos du DG, le conseiller spécial du directeur de l’ONUSIDA a promis de « creuser » de son mieux pour permettre un partenariat entre des patrons de presse américaine et les Editions Sidwaya. Après ces échanges, les deux personnalités ont visité les différents services de la « Maison commune ». Il s’agit de l’imprimerie en passant par la salle des rédactions, la direction de l’Agence d’information du Burkina (AIB) et le service de la documentation.

Nombamba Didier OUEDRAOGO

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