Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



FasoZine N° 47 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Policiers jugés pour outrage à magistrat: le verdict renvoyé au 18 novembre
Publié le lundi 11 novembre 2013   |  FasoZine


Palais
© aOuaga.com par A.O
Palais du Mogho Naaba : des policiers radiés tentent un sit-in
Mardi 17 septembre 2013. Ouagadougou. Des policiers radiés suite aux mutineries de 2011 ont voulu organiser un sit-in au palais du Mogho Naaba, chef suprême des Mossé, et ont renoncé face à un déploiement des forces de l`ordre


 Vos outils




Trois assistants de police avaient comparu devant les juges du Tribunal de grande instance de Ouagadougou le lundi 21 octobre dernier. Les chefs d’accusation qui étaient retenus contre eux se résumaient en trois points: outrage, injures et violence à l’endroit d’un magistrat. Le verdict devrait tomber en principe ce lundi 11 novembre 2013. Mais le tribunal a donné rendez-vous aux deux parties le lundi 18 novembre 2013.

Le substitut du procureur du Faso, Bruno Zabsonré, ainsi que les trois assistants de police, vont devoir attendre le 18 novembre 2013 pour avoir le verdict. Ainsi en a décidé le Tribunal de grande instance de Ouagadougou. «Revenez dans une semaine pour avoir le verdict», leur a dit la juge en charge de l’affaire.

Le 21 octobre dernier, après près de deux heures de débats contradictoires, la juge n’avait pas tranché. Elle avait demandé aux protagonistes de revenir le 11 novembre pour avoir leur verdict. On se souvient que c’est en voulant empêcher le magistrat Bruno Zabsonré d’accéder au bâtiment abritant le ministère en charge de la Justice (parce que celui-ci aurait refusé de décliner son identité), que les trois policiers ont été attraits devant les tribunaux.

Le magistrat Zabsonré a porté plainte contre eux pour outrage, injures et violence à l’endroit d’un magistrat. A leur tour, les trois policiers, tout en présentant leurs excuses à M. Zabsonré et au tribunal, avaient affirmé à la barre qu’ils ne reconnaissent pas les faits qui leurs sont reprochés. Le parquet quant à lui estimait que les trois policiers ont outrepassé leur droit et avait demandé au tribunal de les condamner à 12 mois d’emprisonnement avec sursis.

Mais du côté des accusés, le ton est différent. Le 21 octobre dernier Me Pascaline Sobgho avait demandé la relaxation pure et simple de ses clients. Ce matin encore, l’avocate des trois policiers a indiqué que «nous sommes sereins et nous faisons confiance à la justice burkinabè».

 Commentaires