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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Expérience Sinophile anti stupéfiants : La Douane burkinabè à l’école du Sénégal
Publié le lundi 11 novembre 2013   |  L’Express du Faso




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En vue de sa modernisation, les services des douanes burkinabé comptent les années à venir, améliorer ses services de contrôles en intégrant des chiens. Pour mieux appréhender cette nouvelle donne, les services douaniers du Burkina Faso, ont bénéficié de l’expérience sénégalaise en la matière. L’équipe sinophile, Sow-Grim a fait une démonstration convaincante, le vendredi 8 novembre 2013 à l’Ecole nationale des Douanes.

Dans le cadre de la coopération tripartite entre la France, le Sénégal et le Burkina Faso, les douanes sénégalaises ont mis à la disposition de leurs homologues burkinabè, une équipe de Sinophile. Le duo Sow-Grim est venu partager avec la douane Burkinabé leur expérience en matière de recherche de stupéfiant. La douane Burkinabé aspire à la modernisation, et selon le Directeur général, Sam Jean Sylvestre Kuilbila, les années à venir, il faudra améliorer le contrôle des services de douanes en intégrant des chiens. Cette mission d’expérimentation de Sinophile anti stupéfiant entre dans le cadre de la coopération sud-sud. Le douanier sénégalais venu partager son expérience, Bocar Sow, indiquera que c’est un métier noble certes, mais difficile.

Pour arriver à ce résultat, Bocar Sow note que c’est un travail de longue haleine avec le chien. D’abord note-t-il, le choix du chien est primordiale. En effet, le chien ne doit pas être dangereux et doit beaucoup aimer le jeu. La première étape de l’initiation du chien commence par le jeu. Dans ce cas de figure, indique Sow Bocar, dès l’âge de trois mois, le chien doit parvenir à son maître qui l’initie au jeu. Tout part du jeu ; si le chien n’est pas joueur, ce n’est pas la peine ; et qu’il ait l’audace de regarder son maître dans les yeux.

De là, il faut faire venir le chien de la Rochelle en France pour une formation de dix semaines pour des séances d’obéissance et de détection des drogues douces, l’herbe au cannabis et autres. A l’issue de ce stage, il y a un autre qui se déroule trois mois après le premier. Ce stage va s’étaler sur quatre semaines, et consiste à former le chien à rechercher de la cocaïne, l’héroïne. A partir de ce stage, le chien peut détecter toutes les drogues.

Jean Sylvestre Kuilbila SAM, Directeur général des Douanes : « C’est une expérience concluante pour nous »

« C’est une coopération tripartite entre la France, les douanes du Burkina Faso et du Sénégal. C’est grâce à cette relation tripartite, que nous avons pu dépêcher à Ouagadougou, une équipe sinophile composée d’un agent des douanes du Sénégal et un chien qui a été dressé pour détecter certains produits prohibés tels que la drogue pour nous faire vivre en direct l’expérience sénégalaise en la matière. Vous avez constaté que dans un ensemble d’objets, le chien a pu détecter le sac qui contenait la drogue. C’est une bonne expérience pour nous, parce que cela démontre qu’à travers ce type de contrôle, on peut sans beaucoup d’encombrement être efficace sans déranger les usagers surtout. Et au niveau de l’administration des douanes du Burkina Faso, nous tendons à nous moderniser, nous avons besoin de nous inspirer de l’expérience des autres pays. C’est ce qui a conduit à initier cette visite de la douane sénégalaise dans notre pays. C’est une expérience concluante pour nous. Pour le moment, nous sommes dans les contrôles au niveau des aéroports et les domaines de prédilections des douanes ; dans un prochain avenir, nous comptons avec l’accompagnement de nos amis, pouvoir mettre en place ce type de contrôle pour être plus efficace pour nous accompagner dans la détection des produits prohibés et des drogues ».

Firmin OUATTARA

ofirmin@yahoo.fr

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