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Sidwaya N° 7539 du 11/11/2013

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Le collège Saint Jean-Baptiste-de-La Salle : une messe pour marquer les soixante ans d’existence
Publié le lundi 11 novembre 2013   |  Sidwaya


L’archevêque
© Autre presse par DR
L’archevêque de Ouagadougou, Mgr Philipe Ouédraogo


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’archevêque de Ouagadougou, Mgr Philipe Ouédraogo a célébré, le samedi 2 novembre 2013 à Ouagadougou, une messe d’action de grâce, de rentrée et d’ouverture des activités marquant les soixante ans d’existence du collège Saint Jean-Baptiste-de-La Salle.

Créé en 1953, le collège Saint Jean-Baptiste-de-La Salle souffle en cette année 2013 ses soixante bougies. Pour fêter l’événement, il entend mettre les petits plats dans les grands. C’est ainsi qu’une messe de rentrée et d’ouverture a été célébrée, le samedi 2 novembre 2013, à la chapelle dudit collège, à Ouagadougou. Cette célébration eucharistique a connu la participation de nombreux chrétiens venus de diverses localités. Par des chants, accompagnés de pas de danse, élèves, parents d’élèves et amis ont rendu grâce à Dieu pour les bénédictions obtenues durant 60 ans. Et de lui confier l’année en cours pour pouvoir mener à bien toutes les activités. Dans son homélie, l’archevêque de Ouagadougou, Mgr Phillipe Ouédraogo, a d’abord invité les fidèles catholiques à donner un bon témoignage de vie en tant que parents comme l’a recommandé le pape Jean-Paul VI : « notre monde a plus besoin de témoins que de maîtres ». Il a aussi rappelé qu’à l’occasion du 50ème anniversaire de la fondation des Nations unies, le 5 octobre 1995, le pape Jean-Paul II rappelait que toutes les nations sont appelées à construire leur avenir en donnant une éducation appropriée aux jeunes générations. En outre, prenant appui sur le rapport mondial sur le développement humain rendu public le 23 avril 2013, l’archevêque a souligné que la responsabilité et le devoir premiers de l’Etat doivent être d’éduquer les citoyens avec la coopération de la société civile, des ONG et des parents. « Cela requiert des moyens, des choix politiques conséquents à consentir et une réelle coopération entre les institutions de l’Etat, l’éducation, la famille dont l’identité authentique doit être garantie et favorisée... », a-t-il signalé. Et d’ajouter : « L’action politique et législative doit sauvegarder les valeurs de la famille depuis la promotion de l’intimité de la vie familiale en commun jusqu’au respect de la vie descente et de la liberté législative au choix dans l’éducation intégrale des enfants ». Par ailleurs, il a formulé à l’endroit des élèves, quelques interpellations qui, selon lui, complètent les dix commandements inscrits dans la bible. Il a énuméré, entre autres, l’honnêteté, la sagesse, l’obéissance, l’abstinence, la persévérance, la bonne compagnie et la recherche permanente de la paix.

Le colège, victime
de sa rénommée

Il a rappelé que dans le canon 1398 de l’église catholique, la loi portant sur l’interdiction d’avortement, stipule que toute personne pratiquant directement ou indirectement l’avortement est appelée à être excommuniée de l’église. Le président du comité d’organisation a, pour sa part, indiqué que pour faire d’un homme un citoyen plein, il faut bien l’éduquer et bien le former et c’est dans ce sens que le comité d’organisation a inscrit dans la liste des activités commémoratives, des conférences thématiques. Il a aussi révélé que le comité prévoit, avec l’accompagnement des anciens et des sympathisants du collège, offrir plus de salles de classe, vu l’accroissement de l’effectif. Quant au directeur de l’établissement, Innocent Somda, il a fait savoir que le collège de La Salle, comme beaucoup d’autres établissements, connaît quelques difficultés. Il a cité, entre autres, l’instabilité des professeurs, l’emplacement géographique du collège qui l’expose à de nombreuses perturbations lorsqu’il y a un mouvement d’élèves. Il a également noté que l’établissement est victime de sa renommée. En effet, a-t-il expliqué, l’école ne dispose que de 16 classes et chaque année, la demande de places se fait de plus en plus forte. Pour l’attaché principal d’administration scolaire et universitaire à la retraite, Pierre Marie Albert Nyamweogho, ancien élève du collège, l’établissement est devenu de par son excellence, une école de prédilection pour sa famille. Il a aussi confié que ce qui distingue leur promotion (la première) de l’actuelle, c’est la rigueur et la discipline. « Malheureusement, maintenant les gens viennent au collège Saint Jean-Baptiste-de-La Salle pour leur succès et non pour leur éducation. A 17h, les parents viennent chercher leurs enfants sans tenir compte de quoi que ce soit. A notre temps, l’inspecteur commençait son inspection d’abord par les toilettes avant d’en arriver aux salles car cela va de soi. Aujourd’hui, il y a des élèves qui ne savent pas balayer... ».

Prudence ZONGO
(Stagiaire)

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