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Bonne gouvernance dans les exploitations minières: Des parlementaires burkinabè outillés
Publié le samedi 9 novembre 2013   |  L’Hebdomadaire




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Le Réseau des parlementaires burkinabè pour la bonne gouvernance dans les exploitations minières (RPBGEM) a initié des journées d’information et d’échanges sur le secteur minier à Ouagadougou.

Ils étaient environ 200 participants conviés à prendre part à ces journées. Composés de parlementaires, de représentants de l’Administration publique, de partenaires techniques et financiers, des professionnels du secteur miniers des organisations de la société civiles, des ambassades et des missions diplomatiques, des ONG.

Les participants à travers des communications sur des thèmes ressources et des débats interactifs ont pu se faire une idée de la politique sectorielle des mines et du cycle minier, la politique sectorielle des mines (code minier et son projet de relecture), la réglementation sous le secteur minier au plan continental, régional et national, la contribution du secteur minier à l’économie nationale… Ces différences thématiques ont été déclinées en 8 panels à l’occasion de ces journées d’échanges d’informations.

Organisé par le RPBGEM de l’Assemblée nationale avec l’appui technique et financier du ministère de l’Economie et des Finances, de la Chambre des mines du Burkina Faso et de l’OXFAM , l’atelier selon certains participants, a été fort utile.

A l’ouverture des travaux, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale Nabaho Kanidoua représentant le président de cette institution, s’est félicité de la tenue de ces journées. Pour lui, «  l’importance du secteur minier n’est plus à démontrer  ».

Et ce ne sont pas les chiffres compilés dans le domaine qui vont le démentir. En effet, l’exploitation de l’or donnait une part avoisinant 12% du PIB national en 2012. L’or représente 43% des exportations du pays et a rapporté environ 180 milliards de FCFA en 2009.

A ce jour, on dénombre 988 titres miniers et autorisations valides dont 679 permis de recherche  ; 11 permis d’exploitation industrielle  ; 23 permis d’exploitation artisanale semi-mécanisée  ; 52 autorisations d’exploitation de substances de carrières  ; 60 agréments portant ouverture de comptoirs privés d’’achat et d’exportation d’or  ; 8 mines d’or et une mine de zinc en production avec un coût d’investissement de ces mines qui s’élève à plus de 814 milliards de FCFA.

La production d’or métal est 42,5 tonnes dont 535 kg de production artisanale en 2012. L’activité industrielle de l’or a créé environ 5 200 emplois directs et environ 700 000 personnes sont directement concernées par l’exploitation artisanale qui bénéficient des activités induites par ce type d’exploitation.

Les côtés négatifs de l’exploitation de l’or

L’exploitation de l’or n’a, cependant, pas que des aspects positifs. En effet, le développement des mines industrielles ainsi que le phénomène de l’exploitation artisanale entraîne des pratiques qui peuvent avoir des effets néfastes sur l’homme et sur l’environnement. D’où la nécessité de mettre sur place des structures telles que le RPBGEM pour le contrôle et la régulation du secteur.

Les pertes en vies humaines, la dégradation des terres arables, la déforestation, l’apparition de types nouveaux de problèmes environnementaux tels que la pollution des nappes souterraines et des eaux de surface, la disparition de la faune, la dépravation des mœurs, l’apparition de maladies respiratoires et de maladies sexuellement transmissibles, la récurrence des problèmes fonciers, les conflits entre autochtones et orpailleurs… sont autant de problèmes liés à l’exploitation de l’or.

Et Naboho Kanidoua de dire que  : «  l’organisation des présentes journées visent à fournir aux députés ainsi qu’à l’ensemble des participants, des informations les plus précises possibles, à même de leur permettre d’appréhender tous les enjeux du secteur minier  ».

Pour le coordonateur du réseau, l’honorable Rasmané Ouédraogo, «  la tenue de ces journées de réflexion se justifie par le fait que notre sous-sol renferme de ressources minières très variées réparties sur l’ensemble du pays dont l’exploitation fait l’objet de controverses, d’enjeux et de défis à relever  ».

Il a plaidé en faveur de la mise en place d’un cadre légal adéquat (code minier en relecture) favorisant une juste répartition des retombées d’exploitation des ressources du secteur en vue de la préservation de la paix sociale.

Angelin DABIRE

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