Les rideaux de la première édition de la Foire aux savoirs sont tombés jeudi à Ouagadougou sous une satisfaction générale, poussant les participants de ce marché à idées à demander son institutionnalisation.
Au vu du succès qu'a connu la première édition de la Foire aux savoirs, les participants ont exprimé le souhait de voir l'évènement pérennisé afin de faire partager les bonnes pratiques pour la sécurité alimentaire des populations du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest.
« Les gens ont souhaité que cette foire soit institutionnalisée car c'est une première pour l'Afrique de l'Ouest et du Sahel et elle va permettre à tout le monde de se retrouver régulièrement pour avoir la réponse à leurs questions », a affirmé le coordonnateur de programme au CILSS, Mahamoudou Hamadoun.
Selon lui, « l'objectif du marché était de pouvoir mettre ensemble les différents participants pour qu'ils puissent échanger des idées et ils en ont tiré beaucoup de choses »
L'expert du CILSS fait remarquer que les participants à la rencontre ont « eu droit à cinq panels, seize ateliers, des discussions, des expositions à travers des stands mais surtout créé un marché à idées. Il est apparu nécessaire d'aller vers l'utilisation d'un outil harmonisé pour l'identification de la population vulnérable dans notre zone ».
Les institutions qui ont accompagné la réussite de l'évènement seront encore disposées à accompagner la Foire aux savoirs dans les prochaines éditions selon le représentant régional du bureau Afrique de la FAO, Lamourdia Thiombiano.
C'est sous le thème « consolider la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest » que la Foire aux savoirs a été tenue dans la capitale burkinabè du 5 au 7 novembre.
