Production d’huile alimentaire au Burkina: Les huiliers de Bobo, pour plus de professionnalisme #aOuaga

Économie

Production d’huile alimentaire au Burkina: Les huiliers de Bobo, pour plus de professionnalisme

Publié le mercredi 6 novembre 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
El hadj Djanguinaba Barro,le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, section territoriale des Hauts-Bassins

Vos outils

REAGISSEZ

Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, section territoriale des Hauts-Bassins, El hadj Djanguinaba Barro a rencontré, le 28 octobre 2013 à Bobo-Dioulasso, les responsables des huileries. C’est un préalable aux négociations prochaines entre ceux-ci et le gouvernement burkinabè.

La diminution du prix du coton graine est l’une des attentes des huiliers. De son côté, le gouvernement souhaite une diminution du prix de vente de l’huile sur le marché. Face à des intérêts croisés, tous visant un mieux-être, chacune des deux parties se prépare pour les échanges annoncés par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le 8 octobre 2013, au cours d’une visite à la SN-CITEC. En attendant, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, section territoriale des Hauts-Bassins, El hadj Djanguinaba Barro, a tenu à rencontrer les responsables des huileries. Pionnier de la production d’huile alimentaire à Bobo-Dioulasso et directeur général de la SOFIB huilerie, il a invité les producteurs d’huile à faire leur métier avec beaucoup plus de professionnalisme. Pour cela, il a appelé ceux qui ont les autorisations d’exercer à ne plus fournir de graines de coton à ceux qui ne sont pas en règle vis-à-vis des textes régissant la production d’huile au Burkina Faso. El hadj Barro les a exhortés à respecter le volume de l’huile vendue dans les bidons et le poids des tourteaux qu’ils exportent. Djanguinaba Barro a aussi invité les producteurs à fortifier, à partir de Janvier 2014, leurs huiles en vitamine A comme c’est le cas à la SN-CITEC. Dans le même ordre d’idées, le président du Groupement des transformateurs des produits oléagineux du Burkina (GTPOB), Mamadi Camara a attiré l’attention de ses pairs sur le professionnalisme, afin de donner plus de poids à l’argumentaire de leurs représentants aux négociations avec le gouvernement. Outre la baisse du prix de coton graine, une autre question soulevée par le directeur général de la SN-CITEC, Alexandre Zanna, a porté sur une bonne règlementation de l’importation de l’huile. Pour lui, il est nécessaire que le gouvernement les accompagne pour sauver ce qui peut l’être. Mais déjà, l’installation d’une raffinerie commune aux huileries est envisagée, dit-on, afin de faciliter la production et le contrôle de l’huile au Burkina.

Adaman DRABO

Commentaires