Première édition de la foire aux savoirs: L’insécurité alimentaire au Sahel au coeur des échanges #aOuaga

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Première édition de la foire aux savoirs: L’insécurité alimentaire au Sahel au coeur des échanges

Publié le mercredi 6 novembre 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Ouverture de l’atelier du Comité Inter-état de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS)
Mardi 05 novembre 2013. Ouagadougou. Le premier ministre Luc Adolphe Tiao à procédé à l`ouverture d`un atelier du CILSS (Comité Inter-état de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel) avec pour thème « Consolider la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel et en Afrique de l`Ouest ».

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Les acteurs du CILSS et de la FAO se sont réunis, le mardi 5 novembre 2013, à Ouagadougou, lors d’un atelier prévu pour durer trois jours, pour échanger autour de la sécurité alimentaire et des questions climatiques. Cette première édition a été placée sous le haut patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

C’est sous le thème : « Consolider la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l’Ouest » que les premiers acteurs du Comité permanent inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS) et de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation (FAO) se sont réunis, le mardi 5 novembre dernier, pour échanger autour de la question de la sécurité alimentaire et des changements climatiques dans la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Plus de 200 participants, venus des principales institutions, et des acteurs engagés dans le renforcement de la résilience et de l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au niveau régional, national et communautaire au Sahel, en Afrique de l’Ouest et de l’Est participent à cette foire aux savoirs. Les thématiques comme la gestion durable des ressources naturelles et les changements climatiques, l’élevage et le pastoralisme, la prévention et l’atténuation de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ont été abordées. Selon Mahama Zoungrana, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, le Burkina, qui se trouve dans la zone sahélienne, connaît des nombreux effets nocifs des changements climatiques. « C’est la raison pour laquelle le pays a construit des projets et programmes autour de ces notions », a-t-il laissé entendre.

L’effort conjugué entre le CILSS et la FAO doit permettre aux populations de résister aux changements climatiques. A en croire Mahama Zoungrana, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, cet atelier doit permettre de disposer, non seulement au niveau du Burkina, mais également dans l’ensemble des pays sahéliens, d’une liste de bonnes pratiques pour que les populations puissent au quotidien appliquer ces mesures au niveau de leurs activités de survie. Notamment l’agriculture, l’élevage, la foresterie et tout ce qui contribue à accroître le revenu et à renforcer la sécurité alimentaire. A en croire Dr. Djime Adoum, secrétaire exécutif du CILSS, plus de 55% des populations de l’espace vivent en deçà du seuil de pauvreté et sont dans une situation de production agro-silvo-pastorale de subsistance. « Ces échanges vont nous donner des leçons très précises qui nous permettrons d’aider les populations », a-t-il dit. En rappel, pour cette année 2013, le Burkina a consacré plus de 14% de son budget national à l’agriculture, satisfaisant donc aux exigences édictées par les chefs d’Etats d’Afrique en 20O3, à Maputo, visant à allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture.

Par Youssouf COMPAORE
(Stagiaire)

Foire au savoir: Le CILSS organise trois jours de partage d’expérience sur la question de l’insécurité alimentaire au Sahel
Publié le: 5/11/2013 |

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