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Sidwaya N° 7280 du 22/10/2012

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Crise alimentaire, sécuritaire et humanitaire : l’ONU et l’OCI s’imprègnent des réalités du terrain au Burkina
Publié le lundi 22 octobre 2012   |  Sidwaya


L’ONU
© Autre presse par DR
L’ONU et l’OCI s’imprègnent des réalités du terrain au Burkina


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Une mission conjointe de l’Organisation des Nations unies et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) a rencontré les membres du gouvernement burkinabè, le 20 octobre 2012 à Ouagadougou. Les deux parties ont échangé sur la crise alimentaire, sécuritaire et humanitaire que traverse l’Afrique de l’Ouest.

Après le Niger et le Mali, la mission conjointe de l’Organisation des Nations unies et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) était au Burkina Faso, le 20 octobre 2012. La délégation est venue s’enquérir des difficultés et besoins du gouvernement burkinabè en vue de satisfaire la population dont un million se trouve en situation de vulnérabilité. « Nous sommes disposés à appuyer les gouvernements burkinabè, en cas de crise, mais sous forme de partenariat », a indiqué, le chef de délégation, l’ambassadeur de l’OCI, Yehia Lawal.

Il a soutenu que la Banque islamique de développement (BID) est heureuse de participer à cette mission. De l’avis de Pascal Kararero, coordonnateur-résident du système des Nations unies au Burkina Faso, il faut renforcer la coopération entre les différentes institutions, face à cette crise qui mobilise tous les partenaires techniques et financiers. Il a déploré le fait que, face à la crise alimentaire, les populations se sentent obligées de vendre leur bétail pour s’acheter des vivres, le bétail constituant actuellement leur seul moyen de subsistance. « Pour 2013, il nous faut reconstituer ces moyens de subsistance », a-t-il promis.

La représentante de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Adrienne Diop, a souligné que son institution attache une grande importance aux affaires humanitaires, d’où les appuis financiers ou en nature à travers les partenariats. « Nous sommes venus assister le gouvernement, pour mieux connaître les difficultés du moment et les besoins qui s’imposent afin de satisfaire les populations », a-t-elle précisé.
Quant au ministre burkinabè délégué à la Coopération régionale, Vincent Zakané, il a manifesté la gratitude du gouvernement envers les membres de la délégation. « La tournée que vous effectuez en Afrique de l’Ouest montre que vous partagez nos inquiétudes… Nous sommes dans une situation où le gouvernement doit sans cesse trouver des partenariats », leur a-t-il dit. Dans la même dynamique, la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Clémence Traoré /Somé a plaidé pour une communication entre les différents partenaires afin de mieux organiser les aides. « Quand l’urgence se présente, nous nous retrouvons tous dans la même zone, en train de faire la même activité, pour venir en aide aux populations alors qu’il y a des zones où aucun de nous ne s’y rend, par ignorance.

Il nous faut donc travailler à planifier nos activités, non pas pour oublier les urgences, mais en nous concertant avant toute action pour un meilleur ciblage des populations et des zones à risque », a-t-elle suggéré.
A l’issue des concertations qui ont également porté sur l’accueil des réfugiés, les visiteurs ont décidé de renforcer le partenariat avec le Burkina Faso et d’assister « le pays des Hommes intègres » dans le relèvement des défis imposés par la crise alimentaire, sécuritaire et humanitaire, en prenant en compte le plan de réponse du gouvernement qui leur sera transmis ultérieurement.

Aimée Florentine KABORE

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