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Les Ouagalais ne se retrouvent plus dans leur ville, selon le MBDHP
Publié le dimanche 21 octobre 2012   |  AIB


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© Autre presse par DR
Les Ouagalais ne se retrouvent plus dans leur ville, selon le MBDHP


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Ouagadougou – Le mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a estimé que les Ouagalais « sont perdus » avec le nouveau redécoupage de leur ville en 12 arrondissements et 55 secteurs, dimanche à Ouagadougou.

Beaucoup de citoyens ne se « retrouvent pas » avec la nouvelle adoptée en 2009, réorganisant la capitale en 12 arrondissements et 55 secteurs, contre 5 arrondissements et 30 secteurs précédemment, a rappelé le MDPH, initiateur d’une rencontre d’information sur le sujet, ce matin à Ouagadougou.

« Avec le nouveau redécoupage, les Ouagalais ne se retrouvent plus et se réfèrent à l’ancien découpage pour dire où ils habitent » a fait remarquer Christophe Compaoré, président de la section Kadiogo du MBDHP.

« Or, a-t-il poursuivi, « c’est dans les secteurs que naissent les droits humains. C’est dans les secteurs qu’il faut les défendre et les protéger ».

La rencontre du jour est une contribution à une meilleure connaissance de ce nouveau découpage, a ajouté M. Compaoré.

Le nouveau zonage administratif de la capitale, présenté à l’occasion par Emmanuel Ki, ingénieur informaticien à la mairie, montre que certains anciens secteurs sont repartis dans plusieurs nouveaux secteurs.

Le secteur 17 (quartier Pissy), par exemple, a été éclaté et repartis dans 4 nouveaux secteurs, selon M. Ki.

Les nouvelles délimitations, a-t-il précis, ont tenu compte du nombre d’habitants ; ainsi chaque arrondissement compte désormais entre 50 mille et 125 mille habitants.

Chacune des nouvelles entités, délimitées par les routes nationales, les boulevards et les plans d’eau, selon le technicien de la mairie, se verra dotée d’une caserne de sapeurs pompiers, d’une brigade de gendarmerie, d’un commissariat de police, d’une caserne de police municipale, d’un collège d’enseignement général, d’un centre de santé et éventuellement d’un cimetière.

Par ailleurs, les noms des quartiers et des arrondissements ont disparu pour laisser la place à des numéros.

Ainsi, Baskuy a disparu pour donner les arrondissements N°1 et N°2. De même, le quartier Bilbalogo du même arrondissement, se contente désormais de la dénomination « secteur N°2 ».

« Je pense que le Burkinabè pourrait mieux se retrouver à travers les noms qu’à travers les numéros », a opiné Christophe Compaoré.

Une Assemblée convoquée autour de la toponymie, a jugé sage de s’en tenir au numéro, après que de vives discordances a éclaré au sujet de certains noms d’arrondissements, a révélé M. Ki.

Ce nouveau de Ouagadougou avait été accompagné d’une campagne d’information, lancée par le ministre chargé des collectivités territoriales, Toussaint A. Coulibaly, le vendredi 13 janvier 2012.

AMK/

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