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Le Quotidien N° 905 du 30/10/2013

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Promotion des droits humains au Burkina : les cadres de la police à l’école d’Amnesty international
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par dr
Une vue des 15 cadres de la police nationale en formation (Amnesty Burkina)


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Dans le cadre de son projet « Education et autonomisation pour la justice », Amnesty international Burkina a initié, les 25 et 26 octobre 2013, une formation des formateurs à l’intention des cadres de la police nationale. Le but du projet est de contribuer à renforcer les capacités de la police nationale afin de rendre justice aux personnes dont les droits sont éprouvés et assister ceux dont les droits humains sont menacés au Burkina.

Selon le code de procédure pénale du Burkina, la garde à vue ne doit excéder 72 heures. Cette disposition légale n’est pas toujours respectée dans les commissariats de police du Burkina. Selon le commissaire principal de police Jacob Bicaba, le personnel de la police est exposé quotidiennement à la violation des droits humains.

Si elle reconnaît que la torture est à jamais bannie des geôles du pays, il n’est pas toujours de même des autres cas, comme la propreté du violon. Bref, Amnesty International Burkina, à travers son projet « Education et autonomisation pour la justice », a choisi de promouvoir les droits humains en impliquant les cadres de police.

Ainsi, les 25 et 26 octobre 2013, 15 cadres de police ont bénéficié d’une formation sur le système de protection des droits humains au Burkina Faso, l’intégration des principes , des normes et des standards internationaux de protection des droits humains qui lient le Burkina. Le choix de la police, selon le coordonnateur du projet, Moussa Ouédraogo, coordonnateur Education aux droits humains à Amnesty international Burkina , n’est pas fortuit car cette institution républicaine « constitue un maillon essentiel dans les systèmes nationaux de protection des droits humains, à travers les missions qui lui sont dévolues ». Aussi, les 15 cadres ayant bénéficié de la formation devraient à leur tour transmettre les connaissances reçues aux agents de la police nationale. Et Moussa Ouédraogo d’estimer qu’à la fin du projet, d’une durée de 4 ans, environ 350 agents de police seront outillés sur les notions de protection des droits humains. Les sessions de formation de ces derniers seront axées sur le travail et les missions de protection des droits humains dévolues à police nationale.

Le projet « Education et autonomisation pour la justice » est une initiative d’Amnesty international Burkina, financée par le gouvernement norvégien. Amnesty international est une ONG de promotion et de protection des droits humains à l’échelle mondiale.

Elle est présente dans 156 pays et territoires dans le monde. Elle s’oppose sans réserve aux différentes atteintes aux droits humains et œuvre pour une société de paix et de justice où chacun peut se prévaloir des droits qui sont proclamés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et de tous les autres traités relatifs aux droits humains.

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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