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Sidwaya N° 7530 du 28/10/2013

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Conférence des consuls honoraires du Burkina Faso: Attirer les investissements étrangers
Publié le mardi 29 octobre 2013   |  Sidwaya


Lotissements
© aOuaga.com par A.O
Lotissements au Burkina : des états généraux pour diagnostiquer les maux
Jeudi 24 octobre 2013. Ouagadougou. Salle de conférences internationales de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a ouvert les travaux de 48 heures des états généraux sur les lotissements au Burkina


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La troisième conférence des consuls honoraires du Burkina Faso s’est ouverte le lundi 28 octobre 2013 à Ouagadougou. Placée sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, cette rencontre vise à consolider la politique étrangère du pays.

Pour la 3e fois, les consuls honoraires du Burkina Faso se sont réunis en conférence pour échanger sur les intérêts du pays. Patronnée par le chef du gouvernement Luc Adolphe Tiao, la présente rencontre qui a débuté hier 28 octobre 2013 à Ouagadougou, a porté sur le thème « rôle des consuls honoraires dans la promotion des investissements étrangers au Burkina Faso ». Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a salué l’engagement des diplomates à accompagner le « Pays des hommes intègres » dans son processus de développement. « En acceptant de faire le déplacement de Ouagadougou, pour ce rendez-vous d’échange et de partage, vous démontrez une fois de plus combien vous attachez du prix aux intérêts du Burkina Faso », a-t-il indiqué aux consuls. Selon le chef du gouvernement, les relations entre les Etats sont, au-delà de toutes considérations politiques et économiques, « le fait de personnes anonymes acquises à une certaine cause et animées d’idéaux qui leur permettent de travailler à la consolidation des rapports inter-Etats ». Pour ce faire, Luc Adolphe Tiao a exhorté les acteurs à des échanges fructueux et « sans complaisance », afin de dynamiser leurs actions complémentaires à celles des ambassadeurs et des consuls généraux dans la mise en œuvre de la politique étrangère du pays. Le Premier ministre a indiqué que le gouvernement burkinabè va maintenir en permanence le contact avec lesdits diplomates, écouter leurs conseils,en vue de prendre des décisions opportunes pour le développement du Burkina Faso. « Vous êtes à l’avant-garde des actions de plaidoyer et comme tel, vous êtes les premiers facilitateurs de contacts entre les Etats dans le dispositif diplomatique », a souligné Luc Adolphe Tiao. Et de poursuivre en disant que la présente concertation entre dans le processus d’édification d’une société stable et prospère. Avec la conjoncture économique mondiale difficile qui a remis en cause les acquis en matière de politique d’aide au développement, les autorités burkinabè pensent que de telles rencontres s’avèrent indispensables pour l’équilibre socioéconomique du pays. De ce fait, le Premier ministre a souhaité que ce conclave des consuls honoraires puisse envisager des pistes de solutions pouvant contribuer à relever les défis qui s’imposent et qui peuvent compromettre le développement. Le chef du gouvernement a, en outre, souhaité qu’au sortir des échanges, des « propositions pratiques » et des « recommandations fortes » soient faites pour une meilleure appropriation des enjeux du moment. Il a également rassuré les acteurs de la disponibilité du gouvernement à collaborer, afin de faire aboutir les propositions qui seront faites lors des travaux. Pour le doyen des consuls honoraires du Burkina Faso, Michel Planès, cette rencontre va renforcer la coopération bilatérale et promouvoir l’investissement étranger. Selon lui, « le Burkina Faso est l’un des pays africains qui, de par sa stabilité politique et la qualité de l’hospitalité inspire plus de confiance ». Il s’agit donc, a laissé entendre M. Planès de discuter et mettre à nu les difficultés d’ordre diplomatique d’une part et de l’autre, renforcer les liens d’amitié et de coopération. De ce fait, a t-il indiqué, les consuls entendent travailler, en collaboration avec les Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, à consolider davantage les rapports diplomatiques et à accompagner le gouvernement burkinabè dans sa Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

Wanlé Gérard COULIBALY
Grard_coulibaly@yahoo.fr

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