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Sidwaya N° 7530 du 28/10/2013

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Journee des nations unies au Burkina Faso : Plaidoyer pour la prise en compte de la résilience dans la SCADD
Publié le lundi 28 octobre 2013   |  Sidwaya


Le
© Sidwaya par DR
Le coordonnateur-résident du système des Nations unies (SNU) au Burkina Faso, Pascal Karorero


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Les agences des Nations unies au Burkina Faso ont commémoré leur journée, le jeudi 24 octobre 2013 à Ouagadougou, sur le thème « renforcer la résilience des populations et des institutions, en vue de l’accélération de l’atteinte des OMD ».

Prendre en compte la résilience dans les différents programmes et stratégies de développement pour accroître la chance de succès de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), en vue d’atteindre les OMD, c’est le souhait exprimé par le coordonnateur-résident du système des Nations unies (SNU) au Burkina Faso, Pascal Karorero. Il l’a signifié à la commémoration de la journée des Nations unies, le 24 octobre 2013, placée sous le thème : « Renforcer la résilience des populations et des institutions en vue de l’accélération de l’atteinte des OMD ». En plaçant la journée des Nations unies sous ce thème, le SNU veut, selon M. Karorero, faire le plaidoyer pour la prise en compte de la résilience dans la formulation et la mise en œuvre des programmes et politiques de développement.
Cette nouvelle stratégie pour atteindre les OMD a été formulée par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, selon le coordonnateur-résident du SNU au Burkina Faso, pour répondre aux nombreux défis (crises et conflits) dont font face le monde entier en général et particulièrement, la région du Sahel. Cette stratégie, selon lui, vise à appuyer les efforts des gouvernements de la sous-région, plus précisément la région du Sahel dont fait partie le Burkina Faso et à renforcer leurs capacités nationales et régionales. Elle est articulée autour de trois axes. Le premier axe est relatif à la bonne gouvernance inclusive. Cela, dans l’optique de fournir des services sociaux aux populations. Le second axe se rapporte à la sécurité, notamment transfrontière. Quant au dernier, il devrait permettre une meilleure intégration des activités humanitaires et de développement, en vue d’atteindre une plus grande résilience des communautés et des institutions. Et pour y arriver, le système des Nations unies en appelle à plus de synergie d’action et de cohérence entre les acteurs humanitaires et ceux du développement.
Le coordonnateur-résident du SNU au Burkina Faso, Pascal Karorero a, par ailleurs, précisé que la communauté internationale travaille à l’identification d’un nouvel agenda du développement qui consolide et bâtit sur les acquis des OMD. Ce nouvel agenda, de son avis, devra inclure la promotion d’institutions transparentes, inclusives et responsables. Dans l’optique, poursuit-il, de « veiller à concilier les objectifs de croissance économique et d’élimination de la pauvreté avec la nécessaire équité et solidarité sociale, eu égard à la préservation des capacités de notre environnement et l’amélioration de notre cadre de vie ».

Beaucoup reste encore à faire

Cette journée dédiée chaque 24 octobre aux Nations unies a également offert l’occasion à M. Karorero de rappeler au gouvernement et aux partenaires nationaux et internationaux « qu’ils doivent redoubler d’ardeur », car beaucoup reste encore à faire, à deux ans de l’échéance des OMD. Il s’est félicité des succès enregistrés dans les domaines de l’éducation de base, de l’accès à l’eau potable, de la lutte contre le VIH/sida. Cependant, il a reconnu qu’il est « primordial d’accroître les efforts pour réduire l’insécurité alimentaire et la malnutrition, réduire les taux de mortalité maternelle et infantile, accélérer l’éducation, en particulier celle des filles et améliorer l’accès à l’assainissement, l’équité genre et l’autonomisation des femmes ». Pour le représentant du ministre en charge de la coopération régionale, Amadou Dicko, la réalisation des OMD d’ici à 2015, cristallise l’ensemble des réflexions de la communauté internationale. Si pour lui, des progrès ont été réalisés, beaucoup d’efforts restent à faire dans le sens de la réduction de la pauvreté, de l’accès à l’éducation, de la lutte contre les maladies et de l’amélioration des conditions de vie de millions de personnes touchées par les crises. Par ailleurs, selon M. Dicko, le thème de cette journée traduit la parfaite corrélation entre le développement et la capacité des Etats membres de l’Organisation des Nations unies à parvenir à l’élimination de la pauvreté et à la croissance économique durable. Cela passe par l’amélioration de l’intégration sociale et du bien-être des populations et la création des possibilités d’emploi et de travail décents pour tous et la préservation du bon fonctionnement des écosystèmes de notre planète.
En sus, il a réitéré la gratitude du peuple burkinabè et du gouvernement aux hommes et femmes qui œuvrent dans les différentes agences du système des Nations unies, à l’appui constant dont bénéficie le Burkina Faso. C’est donc à cet effet qu’il a rassuré que le gouvernement jouera sa partition, aussi bien dans la réflexion que dans les actions pour les accompagner dans l’accomplissement de leurs missions, afin de créer des conditions idoines pour parvenir à un développement durable et atteindre les OMD.



Somborigna Djélika DRABO
Mahamadou SINGBEOGO

(stagiaire)

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