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Sidwaya N° 7529 du 25/10/2013

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Lucien Marie Noël Bembamba, ministre en charge de l’économie : « il y a des préoccupations en matière de financement de l’économie de l’UEMOA »
Publié le samedi 26 octobre 2013   |  Sidwaya


Lucien
© Autre presse par DR
Lucien Marie Noël Bembamba, ministre en charge de l’économie


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Le 17e sommet de l’UEMOA a pris fin dans la nuit du jeudi 24 octobre 2013 à Dakar au Sénégal.Les chefs d’Etats ont pris d’importantes décisions pour rendre l’organisation plus forte.Le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba analyse les conclusions du sommet dans les lignes ci-dessous.« Cette conférence des Chefs d’Etats a consisté, comme tous les sommets ordinaires, à ce que périodiquement, les différents dirigeants se retrouvent pour évaluer la situation économique de nos pays, mais aussi faire le point sur le processus d’intégration. Pour cette conférence, les chefs d’Etats ont fait le point sur la situation économique récente qui se traduit par une certaine consolidation de la croissance.L’année 2012 a été nettement meilleure à 2011 qui a été une année de récession, due à un certains nombre de pays. En ce qui concerne 2013-2014, il y a de bonnes perspectives de croissances du fait du retour à la normale dans certains Etats.
Les débats du sommet se sont focalisés sur un certain nombre de sujets spécifiques. La conférence a confié à certains chefs d’Etats des thèmes importants pour approfondir. C’est notamment la question de la paix et de la sécurité qui a été confié au président Macky Sall. Celui-ci a rendu compte à ses pairs des conclusions de l’étude. Il ressort qu’il y a une nécessité pour que notre union, si nous voulons assurer un développement harmonieux, que nous puissions intégrer la question de la paix et de la sécurité dans notre dispositif. Pour cela, les chefs d’Etats ont signé un acte additionnel qui va désormais consacrer cette question dans le cadre des chantiers de l’UEMOA.
L’autre préoccupation, c’est la question de la sécurité alimentaire qui a été confié au président de la République du Niger, Mahamadou Issoufou. Il a fait le point et il est ressorti que depuis quelques années, dans notre zone, un certain nombre d’efforts sont faits pour qu’on puisse assurer la sécurité alimentaire. La Conférence des Chefs d’Etats a souhaité qu’on puisse approfondir cette question et notamment qu’on puisse approfondir la réflexion sur les questions foncières qui sont essentielles pour accompagner l’effort en matière de sécurité alimentaire.
Le troisième dossier concerne les questions de financement de l’économie de la zone UEMOA. Cela a été confié au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Sur ce point, les chefs d’Etats se sont beaucoup inquiétés sur le fait que, manifestement, il y a encore véritablement des préoccupations en matière de financement de l’économie de l’Union. Ils ont souhaité que nous puissions approfondir la réflexion.
Le dernier chantier concerne l’énergie qui a été confié au président de la République du Bénin, Yayi Boni. Sur ce point, il a été retenu qu’au regard de ce qu’il y a comme besoins dans l’ensemble de nos Etats, que nous puissions aller vers les interconnexions pour pouvoir bénéficier de ceux qui ont des potentialités, à moindre coût.
En ce qui concerne les mines, c’est clair que de nos jours, quand l’on observe, elles constituent des potentialités pour nos pays et il faut savoir exploiter au mieux ces potentialités. Il faut qu’au niveau de l’UEMOA, nous puissions échanger sur les bonnes pratiques, sur les bonnes réglementations et surtout sur comment ce secteur minier peut contribuer davantage au niveau de notre croissance, mais aussi de la lutte contre la pauvreté, parce qu’avant tout, il faut que la croissance puisse avoir des effets sur la population. Le Burkina Faso, parmi les pays de l’UEMOA, fait partie de ce ceux qu’on appelle les pays miniers et nous avons beaucoup insisté pour qu’en la matière, nous puissions avoir, à la limite, une harmonisation de nos Codes miniers, pour qu’on puisse éviter qu’il y ait des disparités entre nos différents pays ».

Propos recueillis par Ali TRAORE

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