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L’Observateur Paalga N° 8484 du 23/10/2013

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Crimes économiques et financiers : les magistrats ont désormais les armes pour agir
Publié le jeudi 24 octobre 2013   |  L’Observateur Paalga


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© Autre presse par DR
Crimes économiques et financiers : les magistrats ont désormais les armes pour agir


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Le ministère de la Justice a accueilli, du lundi 21 au vendredi 25 octobre 2013 à Koudougou, une quarantaine de magistrats des grandes et moyennes juridictions du pays en charge du traitement des dossiers de crimes économiques et financiers afin de mettre à leur disposition des connaissances pour mieux conduire les dossiers d'une sensibilité certaine.


"Délinquance économique et financière : défi pour un développement durable". Tel est le thème de cette formation qui vise à permettre : une meilleure aptitude à la détection des infractions économiques et financières, un meilleur traitement des dossiers de crimes économiques et financiers, une meilleure conduite des procédures, une répression efficace des auteurs et un meilleur recouvrement des montants des condamnations pécuniaires.

Les participants sont des magistrats du Parquet, de l’instruction, des formations de jugement des Cours d’appel et de magistrats de la Chancellerie chargés des affaires pénales. "Il est de plus en plus reproché à la justice l’impunité au niveau des crimes économiques et financiers. Ces dossiers étant très complexes, il était nécessaire de donner une formation de base aux magistrats qui ont en charge ces dossiers", a dit le secrétaire général du ministère de la Justice, Mahamoudou Sanogo.

Le DG de la Politique criminelle et du Sceau, Pascal Bamouni, a insisté sur le fait que les magistrats doivent avoir une formation et une spécialisation pour mieux comprendre ces dossiers. Concernant l’affaire Guiro, Pascal Bamouni a confié qu’avec les connaissances nouvelles acquises au cours de la formation, les magistrats auront plus d’aptitudes pour juger ce dossier sans difficulté.

Le discours d’ouverture du ministre de la Justice fait ressortir que les actions du gouvernement vont s’orienter vers une amélioration de l’arsenal juridique de répression, sur l’opérationnalisation et la mise en œuvre du dispositif de répression confirmant ainsi la détermination du gouvernement à lutter contre les crimes économiques et financiers.

Cyrille Zoma

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