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Sidwaya N° 7527 du 23/10/2013

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Sécurité alimentaire en Afrique : la coopération néerlandaise développe un programme dans 5 pays
Publié le jeudi 24 octobre 2013   |  Sidwaya


Sécurité
© Autre presse par DR
Sécurité alimentaire en Afrique : la coopération néerlandaise développe un programme dans 5 pays


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Un atelier national de planification des activités du programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau dans des communautés rurales du Sahel et de la Corne de l’Afrique se tient les 23 et 24 octobre à Ouagadougou. Organisée par the World Agroforestry (ICRAF), une ONG néerlandaise, cette rencontre regroupe plusieurs partenaires du monde rural.

C’est un programme quinquennal (2013-2018) que soutient the World Agroforestry (ICRAF) dans le Sahel et la Corne de l’Afrique avec pour vision, le renforcement de la sécurité alimentaire et hydrique pour le développement économique rural. L’atelier se veut un cadre de planification des activités de cet "ambitieux" programme qui couvre 50% du territoire national burkinabè. Il réunit l’ensemble des ministères du développement rural, les organisations de la société civile, les ONG qui interviennent dans le domaine hydraulique et agricole. Selon le président du réseau Méthode de recherche et de planification participative (MARP), Mathieu Ouédraogo, le programme couvre cinq pays d’Afrique à savoir le Mali, le Niger, l’Ethiopie, le Kenya et le Burkina Faso. Il cible essentiellement les régions semi-arides dans ces pays dont les niveaux de précipitations se situent entre 400 et 800 mm d’eau par an. Grâce au soutien financier de la direction de la coopération internationale (DGIS) du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, ce programme va permettre à terme, l’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau, la mise en place d’une économie rurale et commerciale, la contribution à la mise en place d’un environnement institutionnel et politique favorables à l’amélioration de la sécurité alimentaire, des ressources en eau et à la croissance économique. Pour le président Ouédraogo, « la présente rencontre est l’occasion pour tous de prendre connaissance du contenu du programme et surtout de planifier les actions les plus concrètes à mettre en œuvre pour les mois à venir ». Pour ce faire, il a appelé les acteurs à une participation active à cette session de planification, ainsi qu’au reste du processus de la mise en œuvre du programme sur le terrain. Selon le coordonnateur de l’ICRAF, Antoine Kalinganire, le programme se veut participatif, d’échanges d’expérience entre pays. « Cet atelier devra permettre de capitaliser les bonnes pratiques et les expériences des uns et des autres dans les domaines de la gestion des ressources naturelles, la production agricole, la commercialisation des produits », a-t-il dit. Les participants à cet atelier sont répartis en trois groupes qui réfléchissent aux actions à mener autour de thématiques distinctes que sont, l’amélioration de la sécurité alimentaire et des ressources en eau, le "boostage" de l’économie rurale afin de la rendre plus commerciale et la création d’un cadre institutionnel et politique plus favorable à l’amélioration de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources en eau et à la croissance économique.

Boyavé Léopold YE

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