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Sidwaya N° 7525 du 21/10/2013

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Parti de l’indépendance, du travail et de la justice: Soumane Touré réclame le Sénat
Publié le lundi 21 octobre 2013   |  Sidwaya




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Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa rentrée politique, le samedi 19 octobre 2013 à Ougadougou. A cette occasion, le parti de Soumane Touré a pris position pour la mise en place du Sénat.

Conformément aux articles 25 et 26 de son statut, le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a fait sa rentrée politique, le samedi 19 octobre 2013. A cette occasion, le PITJ a réuni son premier comité central ordinaire après l’obtention de son récépissé le 23 septembre 2011. De l’avis du président du parti, Soumane Touré, cette rentrée politique est placée sous le signe de « la lutte et du retour à une vie constitutionnelle normale ». A cet effet, Soumane Touré a confié qu’après analyse de « l’expérience de la lutte du peuple pour la république, la démocratie, le progrès et la stabilité », le bureau exécutif central du parti a fait au comité central, la proposition d’alliance et de front de lutte autour d’une plateforme.

Selon M. Touré, cette plateforme, qui serait issue de celle de la lutte du peuple en 1975, pourrait se décliner, en quatre points. Il s’agit de : « la garantie et l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales, le relèvement du pouvoir d’achat des travailleurs, la lumière sur le contentieux Sahel et Caisse nationale de sécurité sociale et le retour, à une vie constitutionnelle normale ». A cela, il a ajouté un cinquième point : le slogan, « l’armée à la caserne » qui, de son avis, est « d’actualité et impératif ». Il a, par ailleurs, souhaité que le front de lutte pour « une vie constitutionnelle normale » soit formalisé au plus tard le 11décembre 2013, date anniversaire de la république. Pour Soumane Touré, la situation nationale est « grave et très préoccupante ». C’est pourquoi, « il faut s’organiser pour conjurer cela et assurer une transition pacifique républicaine pour la consolidation du processus démocratique ». Depuis la campagne des élections couplées du 2 décembre 2012, a expliqué M. Touré, personne n’a entendu le PITJ. A l’en croire, au cours des débats de la campagne électorale, son parti avait mis ‘’les pieds dans les plats’’ parce qu’il avait constaté que la classe politique, toutes tendances confondues, « non seulement se trompait de campagne, mais surtout n’avait pas conscience des problèmes réels qui se poseraient au pays et au peuple burkinabè après le scrutin ». Dans le tumulte entretenu autour du Sénat et de sa mise en place, le PITJ ne s’était pas encore prononcé. Au cours de cette rentrée politique, le président du parti, Soumane Touré, a livré la position du parti. « Le PITJ est pour le Sénat et son installation. Il retient que c’est une institution démocratique et que le président du Faso ne peut dissoudre au contraire des autres institutions de la République comme l’Assemblée nationale, le gouvernement », a-t-il déclaré. Car, affirme le leader du PITJ, le fait que le Sénat ne soit pas mis en place jusqu’à présent, « laisse un vide institutionnel… ». Et d’argumenter qu’en cas de crise balayant l’Assemblée nationale et le gouvernement, c’est la seule institution qui restera.

Bakary SON

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