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Le Pays N° 5221 du 19/10/2012

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SCADD : Le dispositif de suivi et d’évaluation enclenché
Publié le vendredi 19 octobre 2012   |  Le Pays




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Afin de mieux faire connaitre la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le Secrétariat technique national de la SCADD a entrepris une campagne de communication et de renforcement des capacités. Cette campagne conduira le Secrétariat technique national dans les treize régions du Burkina Faso. Mais auparavant, un atelier sur le suivi et l’évaluation sectoriels de la Stratégie a été organisé à Ouagadougou le 17 octobre 2012.

Permettre une appropriation optimale de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), c’est l’exercice auquel s’est attelé le Secrétariat technique national de la SCADD au cours de l’atelier qui a regroupé les acteurs chargés de la mise en œuvre de la stratégie. Selon le représentant du ministre de l’Economie et des finances, Yamsékré Tiendrébeogo, conseiller technique, la mise en œuvre de la SCADD au niveau sectoriel nécessite une maîtrise de tous les contours du dispositif de suivi et d’évaluation. Pour Yamsékré Tiendrébeogo, les séances de travail consistent d’une part à informer et à sensibiliser la communauté nationale sur la philosophie, les enjeux de la SCADD et les attentes. D’autre part, les séances de travail permettront de mettre à la disposition des acteurs de mise en œuvre de la SCADD des outils essentiels pour un suivi et une évaluation efficaces de la SCADD au niveau sectoriel et régional. C’est ainsi qu’il a souhaité que les débats soient fructueux et constructifs afin de relever les défis à venir. Au cours de l’atelier, les participants ont eu droit à deux communications. La première a porté sur « le suivi et l’évaluation sectoriels de la SCADD ». La seconde communication a traité de l’ « Arrimage entre les politiques sectorielles et la SCADD ». La SCADD est le référentiel central de toutes les interventions en matière de développement économique et social du Burkina Faso. Il est donc impérieux d’assurer une cohérence des interventions tant au niveau national, sectoriel que local. Au niveau national, des politiques et/ou des stratégies peuvent être élaborées pour les thématiques transversales à enjeux majeurs. La formulation de ces thématiques doit être définie en cohérence avec les grandes orientations du référentiel national de développement. La politique sectorielle est une traduction au plan sectoriel des orientations de la SCADD en objectifs et actions sectoriels pour une période donnée. La conduite d’une politique sectorielle peut être du ressort d’un ou de plusieurs ministères qui vont contribuer à sa mise en œuvre par des plans d’actions prioritaires. En fait, la vision sectorielle permet de canaliser l’ensemble des interventions des ministères vers des objectifs globaux et cohérents. Le suivi au niveau sectoriel se fait à travers des revues sectorielles lors des Cadres de dialogue sectoriel (CSD). Cette revue permet d’examiner la matrice annuelle sectorielle de performance et fait le point des atteintes des objectifs de la SCADD. La dimension locale de la planification vise à traduire au plan local (région ou commune), les orientations de développement déclinées dans le référentiel national en objectifs régionaux ou communaux pour une période donnée en tenant compte des objectifs sectoriels. Pour rappel, la SCADD est le référentiel national de développement. Elle tire son fondement de l’étude nationale prospective « Burkina 2025 ». Prévue pour s’étendre sur la période 2011-2015, la SCADD a pour objectif de réaliser une croissance économique forte, génératrice d’effets multiplicateurs sur le niveau d’amélioration des revenus et la qualité de vie de la population.

Françoise DEMBELE

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