Message des catholiques du Burkina à leurs concitoyens musulmans à l’occasion de l’Aid el Kébir #aOuaga

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Message des catholiques du Burkina à leurs concitoyens musulmans à l’occasion de l’Aid el Kébir

Publié le jeudi 17 octobre 2013 | Agence de Presse Africaine

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Ouagadougou : Atelier d`évaluation de l`OCADES Caritas Burkina
Photo : l`archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo

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Tabaski 2013 : Les musulmans prie pour la cohésion sociale

- 15/10/2013

Dans le dossier

Ramadan, Tabaski, Maouloud et fêtes musulmanes 2013

Ouagadougou (Burkina) - La communauté catholique du Burkina Faso a adressé un message aux musulmans qui ont célébré mardi la fête de l’Aïd El Kébir ou Tabaski, a appris APA mercredi, à travers une lettre rendue publique.

Dans la lettre signée de l’archevêque de Ouagadougou, Monseigneur Philippe Ouédraogo, la communauté catholique de l’archidiocèse souhaite la bonne fête de Tabaski aux musulmans.

« L’occasion nous est, encore une fois, offerte pour vous témoigner de notre considération, de notre fraternité et de notre solidarité dans la recherche sans cesse renouvelée de la justice, de la vérité, de la paix et de la cohésion sociale de notre chère patrie le Burkina Faso », peut-on lire dans la missive.

Selon Mgr Ouédraogo, la fête de l’Aïd el Kebir qui est le signe de l’obéissance d’Abraham à Dieu, donne l’occasion de réaffirmer « notre fraternité autour de notre père dans la foi ».

« Fils d’un même père, nous devons, sans distinction de religion et de conviction, œuvrer au renforcement de nos liens de fraternité et de paix dans notre pays », écrit l’Archevêque.

Il a également précisé que « nous devons ensemble et chacun dans sa religion, contribuer à instaurer un climat de paix sociale qui passe par l’amour, le pardon, la tolérance, la justice, la vérité, le respect de liberté de religion et de croyance… »

Pour Mgr Ouédraogo, « la véritable nature de la paix ne se limite pas seulement à une absence de guerre, ni à un équilibre des forces adverses, mais elle est à la fois don de Dieu et œuvre humaine, à construire sans cesse ».

D’où, poursuit-il, la nécessité de persévérer dans la prière.

ALK/od/APA

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