Réhabilitation d’infrastructures éducatives : Des signes à l’école de la gare et des tentes à celle du secteur 18 #aOuaga

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Réhabilitation d’infrastructures éducatives : Des signes à l’école de la gare et des tentes à celle du secteur 18

Publié le mercredi 16 octobre 2013 | L’Express du Faso

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Réhabilitation d’infrastructures éducatives : Des signes à l’école de la gare et des tentes à celle du secteur 18

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Décoiffées en début de saison hivernale par des vents violents, les écoles de la gare et du secteur 18 de Bobo-Dioulasso font encore l’actualité du côté du monde éducatif et des parents d’élèves en cette rentrée des classes 2013-2014.A l’école de la gare, tout porte à croire que la réfection du bâtiment va incessamment démarrer car, visiblement l’entreprise en charge des travaux a déjà déposé les agrégats (sable et gravier).Et même, les murs qui présentaient des fissures par endroit ont été refaits. Il ne reste plus donc pour urgence que la toiture. Mais du côté de la direction de l’école, c’est toujours le scepticisme. Pour Issouf Traoré, directeur de l’école, le dépôt des agrégats sur le chantier n’est guère rassurant et de poursuivre que l’entreprise dont il ignore le nom dit être en attente de son contrat pour démarrer pleinement les travaux. Les procédures de passations de marchés sont longues et lentes, mais sûrement que l’autorité communale, celle-là même qui était sur les lieux le 14 juin 2013 après cet incident survenu à la date du 8 juin 2013, est entrain de tout mettre en œuvre afin que ces élèves retrouvent les salles de classes comme leurs camardes le plus tôt possible. Pour l’instant donc, à l’école de la gare ce sont seuls les élèves de la classe de CM2 qui ont démarré les cours. A l’école du secteur 18 où le bâtiment décoiffé est aussi toujours à ciel ouvert depuis avril 2013, les responsables provinciaux de l’éducation et ceux de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de cette école ont développé des initiatives pour faire transmettre le savoir aux enfants. Ainsi, avec l’appui de l’ONG « Terre des Hommes », ils ont bénéficié d’un soutien de trois tentes. Mais à tout point de vue, ces tentes ont vétustes et ne sont pas de bonne qualité à même d’offrir de meilleures conditions de travail aux enseignants. « Rien ne peut se conserver sous es tentes surtout que les pluies ne sont pas finies », a confié le directeur de l’école Soumaïla Traoré. Aussi, il a fallu décaisser la somme de 75 mille francs pour le montage de ces tentes, soit un forfait unitaire de 25 mille. Leur implantation a été endue possible sur fonds propres de l’Association des parents d’élèves (APE) de l’école qui lance un cri de cœur aux bonnes volontés pour la prise en charge de ces frais de montage. Signalons que depuis son ouverture en octobre 2007, l’école du secteur 18 n’a jusque-là pas une source d’approvisionnement en eau qui reste une denrée rare.

Kofila TRAORE

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