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Sidwaya N° 7521 du 16/10/2013

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Bilan à mi-parcours satisfaisant
Publié le mercredi 16 octobre 2013   |  Sidwaya




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Le comité de suivi du Plan national de développement sanitaire (PNDS) a tenu, le vendredi 4 octobre 2013 à Ouagadougou, sa 2ème session ordinaire. Les participants ont fait le bilan à mi-parcours des activités menées dans le secteur de la santé et de la nutrition.

Apprécier les performances des actions réalisées au cours du 1er semestre de l’année 2013, faire des propositions en vue d’améliorer le système sanitaire burkinabè. Tel est l’objectif des acteurs du système sanitaire burkinabè réunis à Ouagadougou, dans le cadre de la deuxième session ordinaire du comité de suivi du Plan national de développement sanitaire (PNDS). Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Prosper Djiguemdé, la quasi-totalité des indicateurs ont suivi une amélioration sensible mais beaucoup d’efforts restent à faire, en témoignent les nombreuses difficultés liées à la disponibilité des ressources humaines dans les régions, la non-maîtrise totale de certains types de pathologies et surtout l’émergence de ces pathologies. « Il était important qu’au niveau du secteur sanitaire, nous puissions, à un moment donné, apprécier nos performances », a-t-il laissé entendre. De son avis, la non-disponibilité des produits est multifactorielle. A cet effet, un audit est en cours et va permettre de situer les différents niveaux de responsabilité dans le circuit d’approvisionnement aussi bien au niveau des centres de santé de base qu’au niveau de la structure en charge d’approvisionnement au Burkina Faso. Cette session a permis aux acteurs de la santé de faire des prévisions pour la période de 2014 à 2016 et formuler des recommandations en vue de corriger les insuffisances. Pour la représentante de l’OMS au Burkina Faso, Djamila Cabral, il faut passer à la vitesse supérieure pour obtenir des résultats encore plus satisfaisants. « Il y a encore des domaines où nous devons approfondir les réflexions et certainement prendre des actions beaucoup plus rigoureuses pour assurer les résultats plus satisfaisants, notamment la question de la mortalité infantile, le taux de césariennes qui est encore trop élevé, la rupture de stock de médicaments dans les structures de santé ». Pour M. Djiguemdé, toutes ces actions visent à renforcer davantage le système national de santé au Burkina Faso. C’est la raison pour laquelle , il a dit aux participants que des dispositions seront prises avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers afin d’éviter des ruptures de stocks dans les différentes formations sanitaires.

Jude SOME
Pélagie OUEDRAOGO
(Stagiaires)

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