Des outils d’intégration pour éviter la transmission mère-enfant #aOuaga

Santé

Des outils d’intégration pour éviter la transmission mère-enfant

Publié le mercredi 16 octobre 2013 | Sidwaya

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Activité gouvernementale : 13eme Réunion CEDAO sur la Nutrition
Lundi 5 novembre 2012. Hotel Azali indépendance. Photo : Djiamila Cabral, représentante de l`OMS.

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Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO) a organisé, le 7 octobre 2013 à Ouagadougou, un atelier d’orientation sur les outils d’intégration des interventions de Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH/SIDA dans les services de santé de la reproduction et de santé maternelle et infantile.

Selon l’OMS, 2, 3 millions de nouvelles personnes ont été infectées par le virus du SIDA en 2012 dont 70% en Afrique. C’est fort de ce constat que le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO), organise du 7 au 11 octobre 2013 à Ouagadougou, un atelier d’orientation sur les outils d’intégration des interventions de Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH/SIDA. L’objectif, a expliqué la représentante de l’OMS, Djamila Cabral, est de fournir suffisamment d’informations aux responsables des programmes de santé de la reproduction, de santé maternelle et infantile et de la PTME des pays d’Afrique francophone. Selon la représentante de l’OMS, la problématique de la PTME du VIH/SIDA est une préoccupation majeure des organismes en charge de la santé. Pour elle, les différents programmes de PMTE mis en œuvre depuis les années 2000 avec les recommandations de l’OMS, ont conduit à une baisse significative du nombre de nouvelles infections et de décès liés au SIDA chez l’enfant. Mme Cabral a affirmé que cette rencontre est un premier pas pour atteindre l’objectif zéro de la transmission du VIH. Aussi, d’échanger des expériences pour une amélioration des soins qui garantissent un bon suivi des enfants. Djamila Cabral a aussi indiqué que cette intégration devrait être basée sur les droits humains, pour permettre un meilleur accès des femmes vivant avec le VIH et leurs partenaires à tous les services de santé de la reproduction. « C’est pourquoi, l’OMS a élaboré un certain nombre d’outils pour le renforcement des capacités des agents de santé », a-t-elle déclaré. Elle a par ailleurs félicité le Burkina Faso qui, dit-elle, a fait des progrès remarquables dans le domaine de la lutte contre le VIH avec une réduction des infections à VIH. Cette rencontre a regroupé environ 45 participants venant de 14 pays francophones que sont, entre autres, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Niger, le Sénégal, le Tchad.

Mariam BELEM
(Stagiaire)

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