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Le Quotidien N° 892 du 14/10/2013

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Sites d’élévage de boeufs et société de fabrication d’ aliments pour bétail de KOUBRI: Le ministre ivoirien des Ressources animales s’inspire de l’expérience burkinabè
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  Le Quotidien


Jérémy
© Autre presse par DR
Jérémy Tinga Ouédraogo, ministre des ressources animales


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Le vendredi 11 octobre 2013, les ministres des Ressources animales et halieutiques de la Côte d’Ivoire, Kobénan Kouassi Adjoumani, et du Burkina Faso, Jérémy Tinga Ouédraogo, et leurs délégations respectives étaient dans la commune rurale de Koubri. Il s’est agi, pour eux, de visiter la Société de fabrication d’aliments pour bétail (SOFAB) et le site d’élevage de bœufs. Cette visite a permis de prendre connaissance du Programme d’aviculture traditionnelle améliorée (PATA).
En marge d’une réunion avec les ministres en charge de l’élevage de l’UEMOA, le ministre des Ressources animales et halieutiques de la Côte d’Ivoire, Kobénan Kouassi Adjoumani, et sa délégation ont effectué une visite dans la commune rurale de Koubri le vendredi 11 octobre, afin de voir les sites d’élevages aménagés par le ministère en charge des Ressources animales et halieutiques du Burkina Faso. La visite a été opérée sur trois zones. Il s’agit de la Société de fabrication d’aliments pour bétail (SOFAB). C’est une usine d’une superficie de 10 hectares, financée par des promoteurs privés, à un coût total de 6 milliards de FCFA. Selon Adama Ouédraogo, conseiller technique chargé de l’installation de l’usine, « d’ici à deux semaines, elle sera fonctionnelle ». Selon ses explications, la SOFAB est une usine de fabrique d’aliments pour bétail. Aussi a-t-elle des formules de production laitière qui permettent d’assurer 1 000 tonnes de lait par an. Les 2 lignes d’installation permettent de sortir des meilleures compositions d’aliments. L’usine est conçue de telle sorte à pouvoir fabriquer toutes sortes d’aliments, même oléagineux, tel que le soja. Grâce à cette usine, nous pourrons stocker tous les aliments afin d’en produire de meilleures qualité, répondant ainsi aux besoins des animaux, a-t-il dévoilé. Après l’usine, place a été fait à la visite de la ferme d’élevage de bovins. Là, on élève une quarantaine de bœufs. Selon lesdits éleveurs, les bœufs produisent jusqu’à 20 litres de lait par jour. Les visiteurs ont encouragé les éleveurs à œuvrer davantage pour que la production soit rentable. La visite a pris fin sur le site des poulaillers de Kuita, toujours dans la commune de Koubri. L’installation des poulaillers est un programme mis en place par le gouvernement burkinabè afin de lutter, entre autres, contre la pauvreté en milieu rural. Il s’agit du programme d’aviculture traditionnelle améliorée (PATA). Julienne Nana est propriétaire d’un poulailler qu’elle a obtenu grâce au PATA. Son poulailler compte 17 poules, 6 coqs et 15 poussins. Le ministre Kobénan Kouassi Adjoumani de la Côte d’Ivoire après la visite, s’est dit émerveillé par le travail réalisé par le gouvernement burkinabè dans sa lutte contre la pauvreté. « Le gouvernement burkinabè a mis en place un projet pilote intitulé ‘’Une femme, un coq, une poule’’. Il semble qu’en espace d’une année, c’est plus de 2 000 volailles qui ont été vendus », a-t-il indiqué.

« Si de tels projets existent, il n’y a pas de raison que les femmes en milieu rural souffrent »

Il a ajouté que cette expérience sera répliquée en Côte d’Ivoire. Selon lui, c’est un projet qu’il avait déjà eu à évoquer lors d’un conseil des ministres et aussi avec son homologue Jérémie Ouédraogo du Burkina Faso. « C’est donc dans ce cadre que j’ai effectué le déplacement en ce jour, afin de constater ce qui se passe réellement sur le terrain », a-t-il avancé. Par ailleurs, il a souligné que si de tels projets existent, il n’y a pas de raison que les femmes en milieu rural souffrent. « L’élevage est très important parce qu’il permettra de renforcer la sécurité alimentaire ». Le ministre des ressources animales, Jérémie Tinga Ouédraogo, a précisé que la visite de ce jour a été initiée par son collègue ivoirien qui avait entendu parler des projets burkinabè, que sont l’usine de fabrication d’aliments pour bétail et le programme d’aviculture traditionnelle améliorée. « Je n’ai donc pas pu m’empêcher de partager ces expériences avec eux ». En cette première vague du programme d’aviculture traditionnelle améliorée, 7020 personnes en ont bénéficié et le ministre espère qu’en 2014, ce nombre sera doublé .

Par S.Z Renathe BAMBARA (Stagiaire)

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