Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Mutations N° 38 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Chef de file de l’opposition politique : Un licenciement qui suscite des interrogations
Publié le vendredi 11 octobre 2013   |  Mutations




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Tasséré Congo ne fait plus partie du personnel du Chef de file de l’opposition politique Burkinabè (CFOP-B). Il avait reçu le 1er août, un « préavis de rupture de contrat » avec pour motif «réorganisation ». Depuis le 31 août, fin du préavis, il n’est plus chauffeur au CFOP-B. Le nouveau chauffeur, un militaire à la retraite a pris aussitôt fonction le 1er septembre. Le licencié a amené l’affaire devant l’inspection du travail mais faute d’une conciliation, le dossier est désormais au Tribunal du travail. Tasséré Congo clame que son licenciement est abusif parce ce qu’il ne se reproche de rien. Il a même été félicité dans la lettre de licenciement.
Son licenciement serait motivé par des raisons politiques. Zéphirin Diabré veut-il avoir ses agents à lui ? Ce qui se pose aujourd’hui comme question, c’est le mode de recrutement et le statut du personnel de l’institution Chef de file de l’opposition politique. L’institution est certes politique mais est-il possible de distinguer les postes politiques des postes administratifs ? Zéphirin Diabré a succédé à Me Sankara et hérite d’un personnel qu’il est venu trouver. Il y a un personnel d’appui et un personnel permanent qui assure des fonctions administratives. Ces derniers dont T.C. ont été recrutés avec des contrats à durée indéterminée. Le nouveau CFOP-B lorsqu’il a pris fonction avait rassuré le personnel que « c’est la continuité » mais il se peut qu’il ait changé d’avis. Il a récemment adressé une demande à l’inspection du travail pour réviser les contrats du personnel afin de les ramener à des durées déterminées. Le principal argument étant que le mandat du CFOP-B est aligné sur celui de l’Assemblée Nationale. Il y a des postes de nomination comme celui de directeur de Cabinet dont le renouvellement ne souffre pas de débat. Fidèle Kientéga qui a assuré cette fonction sous Me Sankara a cédé sa place à François K. Kaboré. Il y a eu également d’autres départs volontaires ou involontaires. Un agent de liaison a lui aussi perdu sa place pour un autre. Faut-il s’attendre à un renouvellement de tout le personnel ?

 Commentaires