Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article



 Titrologie



L'Opinion N° 833 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Diplomatie

Diplomatie : Le Burkina, un pays qui compte
Publié le vendredi 11 octobre 2013   |  L'Opinion


Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a fait le bilan de son séjour aux Etats-Unis le 27 septembre 2013 aux journalistes burkinabè de sa délégation


 Vos outils




L’évidence la plus objective de ce monde, tant dans son aspect interpersonnel qu’interétatique, c’est cette réalité implacable fort bien représentée par le dramaturge anglais William SHAKESPEARE à travers sa pensée : «To be or not to be. That is the question» (traduction en Français: «Etre ou ne pas être, telle est la question») qui s’ajoute à la théorie du Darwinisme pour faire de ce monde actuel une véritable arène dans laquelle, seuls survivent le plus fort, le plus imaginatif le plus «utile». Le Burkina Faso, en dépit de ses difficultés, trace les sillons de son devenir en se plaçant parmi les pays qui sont utiles car devenu aujourd’hui incontournable dans le concert des nations. Telle était la substance de la communication du Conseiller politique du CDP, Djibrill Ypéné BASSOLE, à la rentrée politique du parti majoritaire.

Sollicitée dans le monde, l’expertise de Blaise COMPAORE vaut aux Burkinabè le crédit, le respect et la l’estime aux yeux des autres peuples«Le Burkina Faso fait partie désormais des pays incontournables dans le concert des nations». Ces mots sont du chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Ypéné BASSOLE, conseiller politique du CDP. Déclinant ainsi sa communication sur la situation des relations qu’entretient le Burkina Faso avec le reste du monde, il a d’emblée fait remarquer trois paradigmes qui permettent à un Etat de régenter le monde. D’abord, dira-t-il, c’est la richesse, ensuite, la puissance technologique, enfin, la capacité à être utile à quelque chose ; et pour lui, le Burkina Faso se classe dans le troisième cité. En effet, par sa capacité à résoudre les crises, le Burkina Faso est devenu un pays très sollicité et incontournable dans la sous-région et partant dans le reste du monde. A titre d’illustration, le Togo, la Côte d’Ivoire, la Guinée… autrefois des foyers de tensions sont aujourd’hui des républiques en marche et cela grâce à l’apport du Burkina dans la résolution de leurs crises. Les situations en Guinée Bissau, au Soudan (Darfour) sont en cours de résolution, avec les conseils avisés du président du Faso qui ne finit pas d’être sollicité. C’est dire combien la réalité de la diplomatie burkinabè obéit à ce troisième anneau de la trilogie des paradigmes énoncés par le communicateur.

Le Burkina, fort de ses hommes
Quid de la crise au Mali ? Ce pays frère, très étroitement lié au Burkina depuis des siècles, jouit maintenant d’une bouffée d’oxygène après la médiation remarquable et couronnée de succès du président Blaise COMPAORE, incompris de l’opposition politique burkinabè dont les animateurs ne voyaient pas en bien l’engagement dans les différentes médiations. S’agissant justement de cet engagement aux côtés des Maliens, certains n’ont pas hésité à dire que c’était «la médiation de trop» au mépris même de ce proverbe africain qui veut que l’on accourt aider le voisin quand sa case brûle. L’issue heureuse de l’implication de Blaise COMPAORE dans la résolution de cette crise malienne n’est-elle pas une fierté pour tous les Burkinabè ? D’ailleurs le nouveau président élu du Mali, Ibrahim Boubacar KEITA, a montré par sa visite au Burkina juste après son élection, que le peuple malien est reconnaissant, au-delà du président du Faso, à tout le peuple burkinabè.
Ainsi donc, chaque Burkinabè se sent fier de se savoir aussi utile aux autres, qui, même dans leurs richesses matérielles ou financières, se rappelleront toujours que dans leurs crises, il eut fallu un Burkinabè pour les sortir du gouffre. Sans verser dans l’autosatisfaction ou même dans un micro nationalisme, force est de constater que ça fait du bien de se savoir utile à quelqu’un, à une cause, à une nation, même lointaine.
les succès de la diplomatie burkinabè ont valu au pays une reconnaissance incommensurable, non quantifiable du reste du monde. Le Burkina a aujourd’hui 30 ambassades dont 13 en Afrique, 8 consulats, 72 consuls honoraires. Il compte ouvrir 3 ambassades l’année prochaine soit en Turquie, en Russie et au Tchad. De même dans la période 2014, il ouvrira un consulat en Italie. Du point de vue de la représentation de ses fils, Kadré Désiré OUEDRAOGO est à la tête de la CEDEAO ; Lassina ZERBO, Laurent SEDOGO… viennent d’être désignés pour présider aux destinées d’institutions prestigieuses dans les domaines nucléaires et des changements climatiques. «Aujourd’hui, je vous l’assure, être Burkinabè est un avantage dans le processus de recrutement au niveau international», s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères, Djibrill BASSOLE dont la communication fut un véritable témoignage poignant de ce que le pays par ses plus hautes autorités a pu se faire valoir là où on ne pouvait le soupçonner et a l’estime des autres nations. En atteste d’ailleurs les honneurs faits au Président du Faso qui s’est vu décerner moult décorations ou prix à travers le monde pour ses multiples efforts pour la paix, pour son expertise dans la résolution pacifique des conflits à travers les médiations qu’il conduit. D’ailleurs à la dernière Assemblée générale annuelle des Nations unies tenu le 25 septembre 2013, Blaise COMPAORE a été le chef d’Etat le plus sollicité. Comme pour résumer en quelques mots le sens de toute son action, celui-ci, face à la tribune officielle de ladite AG, déclarait : «Les crises sociopolitiques, les conflits armés et les multiples tensions, la dégradation des systèmes écologiques, les pandémies comme le VIH/SIDA, les extrémismes religieux, le terrorisme, la criminalité transfrontalière et les problèmes de développement, sont aujourd’hui des questions cruciales qui interpellent la conscience des hommes sur leur responsabilité dans la construction du présent et de l’avenir. Je suis persuadé de la nécessité de renforcer l’esprit de partage et de solidarité, afin de relever les défis de promotion de la paix, de la stabilité, de la sécurité et de conférer à l’humanité les atouts pour une meilleure maîtrise de son évolution». Tel est tout le sens d’une action, d’une lutte par pur grégarisme, qui a conduit à ce que la diplomatie burkinabè soit en pôle position de nos jours. Et plus encore, avec une telle réaffirmation, nul doute que le Burkina continuera de rayonner, et de plus bel, dans le concert des nations.

Wendpouiré Aristide OUEDRAOGO

 Commentaires