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Sidwaya N° 7520 du 11/10/2013

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XXE anniverssaire de l’OHADA : Célébrer un modèle d’intégration économique
Publié le vendredi 11 octobre 2013   |  Sidwaya


Activités
© aOuaga.com par A.O
Activités du premier ministre: le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao anime un point de presse à l’issue de sa visite dans les universités publiques de Ouagadougou
Lundi 18 mars 2013. Le chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao a rencontré le personnel de l’université de Ouagadougou. Photo : Luc Adolphe Tiao


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La cérémonie de lancement des activités commémoratives du XXe anniversaire de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) a eu lieu, le jeudi 10 octobre 2013 à Ouagadougou, sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, représentant le chef de l’Etat, Blaise Compaoré.

L’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) souffle ses 20 bougies, du 10 au 17 octobre 2013, dans la capitale burkinabè, sous le thème : « OHADA, 20 ans déjà : bilan et perspectives ». Un anniversaire, qui sera marqué par un certain nombre d’activités, comme l’ont planifié, de commun accord, les 17 Etats membres de l’institution. Entre autres, on peut citer la foire du droit des affaires, un colloque sur le thème retenu, un concours de plaidoirie. Sans oublier la tenue des instances de l’organisation, à savoir la rencontre des experts, la réunion du Conseil des ministres et la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OHADA en dernier ressort. Ce sommet des dirigeants de l’espace concerné est prévu pour le 17 octobre prochain, dernier jour des festivités. Le lancement de cette pile d’activités est intervenu, hier jeudi 10 octobre, dans la salle de conférences internationales de Ouaga 2000 qui, à l’occasion, a rassemblé un grand public. Pour la circonstance, des experts et de nombreux invités ont pris place dans cette enceinte, tout comme le Premier ministre burkinabè, Luc Adolphe Tiao, représentant le Président du Faso, Blaise Compaoré. Celui-ci est le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OHADA. Devant ce beau monde, le Secrétaire permanent (SP) de l’OHADA, le professeur béninois, Dorothé Kossi Sosa, a remonté le cours du temps. « C’est ici (à Ouagadougou) que l’idée a été conçue, au cours d’une des réunions des ministres des Finances de la zone franc, de doter les pays concernés d’un droit des affaires commun, susceptible par son application effective et diligente d’attirer des investissements productifs favorables à un nouveau départ de nos économies, alors sinistrées », s’est-il souvenu. Et de poursuivre : « Cette idée a progressé, et l’OHADA a éclos par la volonté de nos chefs d’Etat, et s’est construite sans heurt et dignement ».

Un instrument
au service
de l’Afrique

L’occasion pour le SP de l’organisation d’égrener les acquis engrangés durant le parcours. De prime à bord, il a mentionné que, de nos jours, l’OHADA se repose sur 17 Etats-parties de l’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan indien. Un espace qui, à l’entendre, compte une population d’environ 225 millions d’habitants, et totalise un Produit intérieur brut (PIB) de près de 275 milliards de dollars américains. Aussi s’est-il réjoui du fonctionnement des institutions de l’OHADA, dont la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) et l’Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA). Il a également fait remarquer, parmi tant d’autres acquis, l’adoption de neuf actes uniformes, une « jurisprudence déjà considérable », et un « intérêt évident chez les acteurs économiques ». En somme, a dit M.Sosa : « l’OHADA nous a permis de réinventer le droit pour faire avancer nos économies et tenir notre place dans la marche aux forceps du monde contemporain ». Pour autant, il a appelé les spécialistes, qui auront à mener des réflexions, à poser « un regard sans complaisance » sur le chemin parcouru. Dans son discours inaugural, le chef du gouvernement burkinabè a salué le travail « gigantesque » abattu par l’OHADA, qui "œuvre sans relâche" à l’harmonisation du cadre juridique des affaires. La preuve, selon lui, que l’Afrique réunit toutes les compétences pour assumer son destin. Insistant outre mesure qu’il faut de la volonté pour relever les défis à venir, Luc Adolphe Tiao a exhorté les experts à « approfondir » la réflexion et à soumettre aux plus hautes autorités, des propositions à même de « renforcer » l’harmonisation du droit des affaires en Afrique. Du reste, le Premier ministre s’est appesanti sur le thème du XXe anniversaire de l’OHADA. « Ce thème se veut une réflexion sur deux décennies de pratique de l’instrument imaginé par l’Afrique pour servir le développement économique », a -t-il déclaré.



Kader Patrick
KARANTAO
Pélagie OUEDRAOGO
(Stagiaire)

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