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Crise à l`université de Koudougou : « On nous amène à nous battre »
Publié le mercredi 17 octobre 2012   |  Autre presse


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© Autre presse
Université de Koudougou
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Les étudiants sous la bannière de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) ont réaffirmé le 15 octobre 2012 au Cadre des organisations démocratiques des étudiants (CODE) à Ouagadougou leur détermination à lutter pour l’annulation des sanctions contre 16 des leurs de l’Université de Koudougou.

Après 24h de grève le jeudi 11 octobre dernier dans toutes ses sections, l’Union générale des étudiants burkinabè ne baisse pas les bras. « Nous sommes dans une situation où on amène à nous battre » et « nous n’allons pas accepter que les gens liquident notre organisation » a déclaré le président du comité exécutif de l’UGEB, Mahamoudou Fayama le 15 octobre dernier face aux journalistes au CODE.

Au cours de ce point de presse, l’UGEB est revenue sur les origines de la crise et a diagnostiqué l’Université en soutenant que les maux de l’Université de Koudougou trouvent ses origines aux problèmes sociaux, académiques et pédagogiques auxquels sont astreints les étudiants. A en croire l’UGEB, la crise actuelle est de « la volonté du président Bila Gérard Segda de liquider la section de Koudougou ». Selon l’Union générale des étudiants burkinabè, les choses étaient bien ficelées à l’avance par le Pr Bila Gérard Segda et ses collaborateurs et « son élan belliqueux a été à l’origine de la dégradation du climat social au sein du campus de Koudougou ». Dans tous les cas, l’UGEB rejette en bloc « ces mesures ultra répressives et iniques » et exige des autorités universitaires de Koudougou, l’annulation des mesures répressives infligées aux camarades, le départ des forces de l’ordre du campus de Koudougou ainsi que la reprogrammation des cours et évaluations boycottés.

Le 8 octobre dernier, le comité exécutif dit avoir rencontré le secrétaire général du ministre des enseignements secondaires et supérieurs et a renouvelé ses doléances. Celui-ci a promis de transmettre au ministre qui était en déplacement. Dans tous les cas, l’UGEB est contre la liquidation de leur section de Koudougou et a dit allé crescendo dans sa lutte. Pour la structure syndicale estudiantine, la balle est dans le camp du gouvernement.

L’Université de Koudougou est plongée dans une crise consécutive à des sanctions allant de l’exclusion définitive des universités publiques et privés du Burkina à l’annulation de l’inscription au titre de l’année universitaire 2011-21012 prises en conseil de discipline contre 16 étudiants. L’élaboration du calendrier universitaire a créé un bras de fer entre l’administration et l’ANEB Koudougou qui a entrainé une atmosphère délétère sur le campus avec des partisans et non des boycotts déclenché par l’UGEB. Des étudiants avaient été reconnus responsables d’agression et de violences sur le campus de Koudougou.

Henry Boli

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