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International

commerce : un navire camerounais accuse de transporter les cereales russes saisit par l’ukraine

Publié le mardi 16 juillet 2024  |  voxafrica
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© Autre presse par DR
Le navire de commandement et de soutien logistique A960 Godetia
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Il s’agit notamment du navire baptisé « Usko MFU » que Kiev soupçonne de transporter des céréales en provenance de la Crimée, pour le compte de la Russie.
Le navire Camerounais « Usko MFU » est désormais saisit par les autorités ukrainiennes. C’était le 11 juillet 2024. D’après Kiev, le navire camerounais est accusé de transporter des céréales en provenance de Crimée, un territoire annexé par la Russie depuis 2014. Selon Kiev, le bateau Camerounais tombe sous le coup de sa loi qui interdit d’entrer ou de sortir des territoires occupés par la Russie, dont la Crimée.

Selon les informations rendues publiques par le bureau du procureur général d’Ukraine, le navire camerounais serait entré au moins à deux reprises dans le port de Sébastopol, après avoir désactivé son système de traçage, lequel permet de le suivre.

Ce qui serait le signe d’une volonté claire de masquer son passage, qui ne serait pas le premier. Toujours selon le procureur général d’Ukraine, un premier passage du navire camerounais avait été enregistré en novembre 2023. À cette époque, le navire avait quitté le port chargé de 3 000 tonnes de produits agricoles pour le compte d’une entreprise turque. Fin mai 2024, le navire est entré dans le port de Sébastopol pour la seconde fois, où il a déchargé des marchandises en provenance de Turquie. Puis, il a quitté le port, indiquant comme destination Istanbul. Toutefois, après avoir réactivé son système de traçage, le 2 juillet, alors qu’il entrait dans un port de Moldavie.

Comme l’Usko MFU, 24 autres bâtiments figurent sur une liste de navires dans le collimateur de la justice ukrainienne. Ce navire, long de 93 mètres et large de 13 mètres, est classé dans la « liste noire » du Paris MoU, l’organisme des autorités portuaires européennes et des pays d’Amérique du Nord.
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