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Le gouvernement répond aux syndicats demandant la suspension de la réforme de l’éducation en cours
Publié le vendredi 4 octobre 2013   |  AIB


Koumba
© Autre presse
Koumba Boly Barry, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation


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Ouagadougou, le 3 oct. 2013 (AIB)- Le transfert du préscolaire et du post-primaire (collège) au primaire va concerner cette année l’ensemble des établissements préscolaires et uniquement les 260 Collèges d’enseignement général, a indiqué le gouvernement à la veille d’une grève de neuf syndicats de l’Education demandant entre autres, la suspension de cette réforme.

« Pour cette année le transfert va concerner seulement l’ensemble du préscolaire qui avait de toute façon fait l’objet de transfert au niveau des communes et il s’agit davantage de la tutelle », a annoncé la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation Koumba Boly, lors du traditionnel point de presse du gouvernement.

Selon Mme Boly, « l’opération (le transfert) va concerner au niveau du post-primaire, les Collèges d’enseignement général (CEG) de villages c’est à dire 260 établissements ».

Le gouvernement burkinabè a décidé de rendre effectif d’ici à trois « le continuum éducatif » c’est à dire l’éducation publique, obligatoire et gratuite jusqu’à 16ans en transférant le préscolaire et le post-primaire au primaire.

Neuf syndicats soulevant des problèmes infrastructurels et de gestion de carrière des agents ont demandé la suspension de ce transfert et ont décidé d’aller en grève le 4 octobre pour la satisfaction de leur « plateforme revendicative minimale de 11 points ».

« Le transfert ne lèvera ni les droits ni les avantages de personne. Bien au contraire, le gouvernement a réfléchi à des mesures d’incitation pour permettre aux travailleurs de donner le meilleur d’eux », a rassuré Koumba Boly.

Pour Mme Boly, « la grève du 4 octobre s’inscrit dans un cadre international et il n’y a jamais eu de rupture de dialogue » entre son département et les syndicats.

La ministre s’est félicitée du « partenariat exemplaire » de son ministère avec l’ensemble des acteurs sociaux. Ce qui a permis selon elle, « une année (scolaire) apaisée en 2012-2013.

Le Burkina, depuis son accession à l’indépendance en 1960, a connu plusieurs réformes éducatives dont l’un des objectifs principaux avancé par les différents gouvernements, est la quête permanente d’une éducation de qualité.

TAA/SB

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