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Sidwaya N° 15152 du 2/10/2013

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Refugiés maliens au Burkina : le HCR se préoccupe de leur santé
Publié le jeudi 3 octobre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Refugiés maliens au Burkina : le HCR se préoccupe de leur santé


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Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Burkina (UNHCR) a organisé un séminaire de réflexion sur la prise en charge médicale des réfugiés maliens, les 1er et 2 octobre 2013 à Ouagadougou.

L’un des problèmes auxquels sont confrontés les réfugiés maliens, arrivés depuis janvier 2012 au Burkina, est leur prise en charge médicale. Pour y remédier, la représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugié a initié un séminaire de réflexion, les 1er et 2 octobre 2013 à Ouagadougou. Selon le représentant des réfugiés du camp de Goudoubo, dans la province du Séno, Ould Alassane Sidi Mohamed, les malades sur les sites sont confrontés à des difficultés d’évacuation pour les cas de maladies graves. Aussi, certaines pathologies de la peau et le paludisme constituent les souffrances des déplacés. « Sinon, nous n’avons pas de problème d’endémie », a poursuivi le réfugié. Quant au représentant du HCR au Burkina, Stéphane Jacquemet, un autre problème auquel sont confrontés les agents de santé sur les sites, est la réticence des réfugiés au test de dépistage du SIDA. Mais de l’avis de Ould Alassane Sidi Mohamed, cette situation est liée à leurs us et coutumes. « Les réfugiés sont pour la plupart des musulmans, il est difficile de parler du dépistage du SIDA dans ces milieux », a-t-il précisé. Au terme des deux jours d’échange, le HCR ambitionne de parvenir à définir, réviser et clarifier les procédures standards opérationnelles sur la prise en charge médicale des réfugiés. Il compte, entre autres, élaborer une stratégie de prévention et de prise en charge globale du VIH pour les populations réfugiées et améliorer la qualité du cadre de collaboration et d’échange des informations entre les parties prenantes. « La priorité pour nous, c’est de voir la santé des réfugiés s’améliorer. Il y a une année et demie, il n’y avait pratiquement rien sur les camps. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites. Nous venons en appui pour répondre au système de santé des réfugiés. Nous sommes passés à une vitesse supérieure, même s’il reste beaucoup à faire », a confié Stéphane Jacquemet.

Steven Ozias KIEMTORE

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