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Sidwaya N° 7511 du 30/9/2013

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Fin de la visite de Blaise Comaporé aux Etats-Unis : «Nous repartons très satisfait…»
Publié le mardi 1 octobre 2013   |  Sidwaya


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© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a fait le bilan de son séjour aux Etats-Unis le 27 septembre 2013 aux journalistes burkinabè de sa délégation


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Au terme de sa visite à Washington et à New York, du 19 au 27 septembre 2013, le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, a dressé le bilan de ladite visite. Dans l’ensemble, il a déclaré être satisfait des nombreuses rencontres qu’il a eues aux Etats-Unis.

Avant de quitter la ville de New York, le 27 septembre 2013, le président du Faso, Blaise Compaoré, a dressé le bilan de son séjour américain à la presse nationale qui l’accompagnait. «Nous repartons très satisfait des nombreux contacts que nous eus avec les autorités américaines tout comme les Américains dans différentes associations, qui étaient intéressés à comprendre comment l’Afrique pourrait mieux sortir de l’instabilité à travers le dialogue, la médiation pour lesquels, nous Burkinabè, nous sommes engagés », a-t-il déclaré. Le président Comaporé a également indiqué sa satisfaction quant à la rencontre de haut niveau des Nations unies pour faire avec le monde, le point de la situation de la paix et du développement, rencontre au cours de laquelle il a partagé la vision et les attentes du Burkina Faso. « Nous nous sommes particulièrement réjouis de l’initiative qui va être prise pour accompagner les pays du Sahel dans une meilleure gouvernance, une meilleure gestion de leur sécurité, mais aussi sur des questions humanitaires qui sont aujourd’hui de graves préoccupations pour la région », s’est exprimé le chef de l’Etat. Interrogé sur le dossier du Millenium Challenge Corporation (MCC), Blaise Compaoré a confié avoir reçu des félicitations pour le parcours effectué dans ce partenariat avec les Etats-Unis, même s’il reste encore quelques mois pour dresser le bilan définitif. « Nous avons encore des tâches à accomplir pour nous permettre d’être à un niveau et de récréer la confiance auprès des Américains, afin que notre deuxième compact puisse aussi voir le jour », a estimé le président Compaoré. Pour lui, au-delà de ce qui a été réalisé, le Burkina Faso a encore de grands secteurs où les besoins de financement pour organiser un meilleur développement s’imposent. « Si nous arrivons à nous lancer dans un deuxième processus avec les Américains, cela va apporter beaucoup à nos ambitions», a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne les nouvelles sollicitations à lui faites dans le cadre de règlement de crises, notamment au Kénya, le président du Faso a réaffirmé sa disponibilité à accompagner toute recherche de solutions à un conflit en Afrique. Il a expliqué avoir l’avantage de connaître certains acteurs des crises et promis d’apporter toujours la contribution de son pays dans la résolution des crises si besoin en était. De ses entretiens avec les investisseurs privés, le président Compaoré s’est réjoui parce que convaincu que l’Afrique sera un continent incontournable pour les investisseurs. Selon lui, les réformes réalisées ces dernières années par son pays, lui permettent d’être compté parmi les pays qui peuvent recevoir des investissements. Il a souligné avoir cité des domaines précis pour lesquels le Burkina Faso attend des investissements, à savoir les domaines des mines, l’agro-industrie. «Je pense avoir obtenu de leur part, une écoute très attentive», a-t-il conclu.

Enok KINDO

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