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Deux projets de gestion des aires protégées lancées au Burkina
Publié le mardi 1 octobre 2013   |  Agence de Presse Africaine




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La ville de Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est du Burkina Faso, a été choisie pour abriter le lancement de deux projets de gestion des aires protégées du complexe W-Arly-Pendjari-Oti-Kéran Mandouri (WAPO), regroupant le Bénin, le Burkina Faso et le Niger.

Le premier projet est intitulé ‘’Projet de réduction des pressions de la transhumance pour une meilleure conservation des aires protégées du complexe WAPO (PRPT-WAPO)’’.

Quant au second, il est dénommé ‘’Projet de renforcement de la gouvernance et de la valorisation des ressources naturelles des périphéries des parcs nationaux d’Arly et de la Pendjari’’.

Le PRPT-WAPO a pour maîtres d’œuvres l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) en partenariat avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Laboratoire-citoyenneté et des communes du Burkina du Niger et du Bénin.

Le second sera, lui, piloté par trois structures : l’Association faune et développement au Burkina (AFAUDEB), le Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET) et le conseil régional de l’Est. Il couvre huit communes (6 du Burkina et 2 du Bénin).

Ces deux projets représentent deux des cinq sous-projets de la composante N°3 du Programme d’appui aux parcs de l’entente (PAPE) et ont pour principal bras financier l’Union européenne.

La cérémonie de lancement qui s’est voulue un cadre d’’’échanges francs’’ a regroupé plus d’une centaine de participants venus du Burkina Faso, du Bénin et du Niger.

Il est question d’un espace transfrontalier de près de 5 000 000 d’hectares dont 3 000 000 forment des aires protégées (parcs, réserves totales ou partielles, concessions cynégétiques).

Les partenaires engagés dans leur mise en œuvre sont, entre autres, l’Union européenne, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), toutes représentées à la cérémonie.

Selon la directrice-pays de la SNV, Mireille Capo, la transhumance dans le complexe WAPO est parfois source de nombreux problèmes entre éleveurs et agropasteurs et il était nécessaire de se pencher sérieusement sur la question.

Elle a souligné que le projet va travailler à préserver à la fois l’environnement, le passage du bétail, la paix sociale tout en faisant en sorte que personne ne soit lésé.

Evalué à environ 700 000 000 de FCFA, le PRPT-WAP est financé à 80% par l’Union européenne et les 20% représentent la contribution des partenaires du projet. Il court du 1erjuin 2013 au 31 mai 2016.


ALK/cat/APA

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