Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



FasoZine N° 41 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

Société

Journée internationale de la fille: Plan Burkina plaide pour l’accès et le maintien des filles au secondaire
Publié le mardi 16 octobre 2012   |  FasoZine


Koumba
© Autre presse
Koumba Boly Barry, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La première journée internationale de la fille a été célébrée ce jeudi 11 octobre 2012 à Boulsa dans la province du Namentenga, sous le thème de l'«accès et maintien des filles à l’école». Cette opportunité a été saisie par Plan Burkina pour mettre sur orbite, sa campagne intitulée «Parce que je suis une fille». Une initiative qui vise la promotion des droits des filles et leur éloignement de la pauvreté.

«Ne me privez pas de mes droits parce que je suis une fille», «je ne devrais pas rester vulnérable toute ma vie parce que je suis fille», «en tant que fille, je m’engage à éviter les grossesses précoces»… Autant de slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes et les tee-shirts arborés par les filles de Boulsa à l’occasion de cette journée qui leur est dédiées. «Tendons leur la main, soutenons leur scolarité», a alors lancé Amina Mousso Ouédraogo, ci-devant Médiateur du Faso et marraine de la campagne «Parce que je suis une fille». Le souhait de Mme Ouédraogo est de susciter l’adhésion de tous ceux qui croient en la capacité des filles, afin de leur offrir l’opportunité d’accéder à l’école, de s’y maintenir et de réussir leur cursus. C'est dans cette logique de soutien que des vélos et des fournitures ont été remis aux filles les plus vulnérables qui parcourent en moyenne 10 kilomètre pour se rendre à l’école.
«Désormais, le 11 octobre donne aux filles, l’opportunité de réaliser leur rêve», a souligné pour sa part la ministre burkinabè en charge de l’Education nationale.

Koumba Boly, après avoir reçu, des mains de Mark Wentling, représentant résident de Plan Burkina, le rapport 2012 sur la situation des filles, a appelé les parents à faciliter la tâche à ces dernières, mais surtout à éviter de les surcharger de tâches ménagères. «Puiser l’eau, faire la cuisine, laver les plats, piler le mil… prennent énormément le temps des filles et les empêchent de mieux apprendre leurs leçons», a expliqué Mme Boly en langue nationale mooré. «Laissez vos filles apprendre tranquillement leurs leçons au même titre que leurs camarades garçons», a-t-elle conseillé à l'assistance composée de nombreux pères et mères de famille.

Quant au représentant résident de l’Unicef, il a indiqué qu’il n’y a pas de développement possible tant qu’on n’intègre pas celui de la fille. Aboubakri Tall a pointé notamment du doigt le mariage précoce qui selon lui est l’une des entraves à l’épanouissement et à la scolarisation des filles. Il a appelé les uns et les autres à changer de mentalité vis-à-vis des filles et à s’engager résolument à faire de leur éducation une priorité. Comme pour montrer la voie à suivre, M. Tall a annoncé, séance tenante, que l’organisation dont il a la charge s’engage à offrir 100 vélos, afin d’éviter aux filles de parcourir plusieurs kilomètre pour aller à l’école. Dans cette lancée une souscription menée par la marraine de la campagne a permis de récolter en espèce, la somme de 359 mille franc Cfa, ainsi que des kits scolaires d’une valeur de près de 525 mille franc.

Des promesses en nature et en espace d’une valeur de près de 4 millions de francs CFA ont été faites aussi bien par Plan Burkina, l’Unicef, le ministère en charge de l’éducation ainsi que par d’autres particuliers. A travers ces gestes, a signifié Amina Mousso Ouédraogo, à l'endroit des donateurs, «vous contribuez à changer le visage du Burkina Faso et du monde».

 Commentaires