Tête à tête Alassane OUATTARA-Blaise COMPAORE #aOuaga

Politique

Tête à tête Alassane OUATTARA-Blaise COMPAORE

Publié le mardi 16 octobre 2012 | Présidence

© Présidence
XIVe Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) : Tête à tête Alassane Ouattara-Blaise Compaore.
Octobre 2012. Kinshasa.

Vos outils

REAGISSEZ

Première personnalité politique à être reçue par le Président du Faso peu après son arrivée à Kinshasa le 12 octobre 2012 pour participer au 14è Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie, le Président ivoirien Alassane OUATTARA. Un tête à tête entre le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Médiateur de l’institution sous-régionale dans la crise malienne pour harmoniser les points de vue sur la crise malienne, quelques instants après l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution sur l’envoi d’une force militaire dans ce pays, mais également au centre de cet entretien entre les deux dirigeants, la francophonie avec la rencontre de Kinshasa et la coopération bilatérale.

Pour Alassane OUATTARA, il ne sera jamais de trop de dire merci au Président Blaise COMPAORE pour «le rôle important qu’il a joué dans le dénouement de la crise ivoirienne qui a abouti à l’organisation d’élections démocratiques ».
Concernant le Mali, le président en exercice de la CEDEAO pense que le dossier qui sera à l’ordre du jour à ce sommet, « avance bien dans sa phase de résolution avec la tenue prochaine d’une réunion à Bamako le 19 octobre 2012 pour essayer de préciser les contours du dialogue politique et de l’intervention militaire au cas où le dialogue politique n’arrivait pas à résoudre le problème».
Sur la francophonie et le sens qu’il donne à la langue française, le Président ivoirien pense qu’il est très important de montrer à travers ce sommet l’attachement des dirigeants à la francophonie. Selon lui, « la francophonie ne se résume pas seulement à la langue, mais comporte d’autres aspects tels que la culture, les aspects institutionnels, la démocratie ». De ce point de vue, précise t-il, c’est « un organisme qui joue un rôle important dans le resserrement des liens dans tous ces domaines ».

Après le président en exercice de la CEDEAO, Blaise COMPAORE, Médiateur dans la crise malienne a confié à la presse que «la recherche de la paix au Mali est la volonté et le désir de la CEDEAO qui a toujours parlé d’une seule voix». La recherche de la paix a fait savoir Blaise COMPAORE passe par « un processus politique de négociation, même si l’intervention militaire n’est pas à écarter». Le Président du Faso est d’autant plus conforté dans sa position et dans sa démarche que le Conseil de sécurité des Nations unies vient d’adopter une résolution sur le dossier malien où le dialogue politique est la démarche prônée et souhaitée. «Les points de vue sur la résolution de la crise malienne peuvent varier, différencier, mais l’essentiel est que l’ONU reste le référentiel à travers les résolutions qui finalement priment», estime le Président Blaise COMPAORE.

Sa présence à Kinshasa dans le cadre du 14è Sommet de l’OIF est pour lui un « témoignage de partage de valeurs et de solidarité à travers la langue française. Partage d’ambition de démocratisation pour nos sociétés, de liberté pour nos sociétés, de paix pour nos nations, mais aussi un espace en tant que francophones d’être réellement partie prenante dans l’évolution des affaires du monde », précise-t-il.

Selon le Président du Faso, à travers la francophonie, « il y a un dispositif qui va toucher les jeunes, les femmes, les collectivités territoriales avec les jumelages-coopération entre communes francophones ; toutes choses qui rapprochent davantage les populations des différentes communautés francophones afin qu’elles soient plus actives dans la gestion des affaires mondiales ».

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Commentaires