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A Kinshasa, Blaise COMPAORE donne sa vision de la gouvernance mondiale et de la sortie de crise au Mali
Publié le mardi 16 octobre 2012   |  Présidence


Le
© AFP
Le président Blaise Compaoré à Paris pour une visite d’amitié de 3 jours
FRANCE, Paris : France`s President Francois Hollande (R) and Burkina Faso`s President Blaise Compaore (L) are seen during a meeting at the Elysee Palace, on September 18, 2012 in Paris


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Présent à Kinshasa dans le cadre du XIVe Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Président du Faso Monsieur Blaise COMPAORE a pris part à un important débat le 13 octobre 2012 à travers une communication portant sur la thématique de la «Gouvernance démocratique et Droit de l’Homme».

Blaise COMPAORE reste convaincu que « l’application des principes de la bonne gouvernance, dans nos pays respectifs, nous a permis d’engranger des acquis substantiels qui touchent le cadre formel et institutionnel de la démocratie, avec l’émergence d’une véritable société civile, ainsi que l’amélioration des systèmes électoraux ».
Toutefois, prévient le Président du Faso, «nous devons encore envisager les perspectives qui confortent la démocratie et la gouvernance en Afrique, et qui imposent l’adoption de reformes profondes, pour corriger les dysfonctionnements qui paralysent et disqualifient nos systèmes de gouvernance».

Du reste, ces dysfonctionnements ne sont-ils pas à l’origine de la situation sociopolitique que vit le Mali aujourd’hui ? D’où l’interpellation du Président du Faso, Médiateur désigné de la CEDEAO dans le conflit malien à l’endroit de la communauté internationale, et précisément francophone : « La communauté francophone dans son ensemble doit se sentir concernée par ce drame qui touche aujourd’hui le Mali, et dont les effets peuvent se révéler dévastateurs pour un plus grand nombre de pays.

La crise institutionnelle et sécuritaire, que connait le Mali, constitue un recul de la gouvernance démocratique et porte de graves atteintes aux droits humains et aux libertés fondamentales du citoyen. C’est pourquoi, il est indispensable pour notre organisation (l’OIF) de s’investir pleinement dans les initiatives en cours, visant à rétablir l’ordre constitutionnel et la continuité de l’Etat de droit au Mali ». Cependant, le Médiateur de la CEDEAO en harmonie avec l’institution sous-régionale ouest-africaine dispose déjà d’une feuille de route pour le règlement de la crise du Nord Mali et l’organisation d’élections démocratiques.

Pour ce faire, et en concertation avec le Médiateur associé et le Président par intérim du Mali, il a l’intention « d’engager les parties au conflit, ainsi que les communautés vivant au Nord Mali, dans un dialogue fort inclusif, utile et constructif, conforme aux principes affirmés par la CEDEAO, lors de son sommet extraordinaire sur la situation Malienne ». Le canevas de travail devrait s’articuler autour des points suivants :
-Le recours au dialogue et à la négociation pour le règlement de la crise ainsi que celui des causes profondes de la rébellion armée dans le Nord Mali ;
-le respect de l’unité du pays et de son intégrité territoriale;
-le respect des droits de l’Homme, de la dignité humaine et des libertés fondamentales;
-le rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme ;
- le respect de la diversité des communautés maliennes.
La finalité de ce « plan cadre » est d’atteindre les objectifs suivants:
-le cessez-le feu et les arrangements sécuritaires définitifs ;
-la facilitation et le déploiement de l’assistance humanitaire dans les zones d’occupation, au profit des populations en détresse ;
-la réorganisation administrative du pays;
-la justice et la réconciliation nationale ;
-Le retour des personnes déplacées et réfugiées ;
-Le redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire nationale ;
-L’organisation d’élections libres, transparentes, et démocratiques sur toute l’étendue du Mali.

Le Président Blaise COMPAORE se veut rassurant quant au règlement de la crise malienne dans la mesure où les efforts déployés par la CEDEAO pour la résolution de cette crise sont reconnus et soutenus par la communauté internationale. Une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a été adoptée dans ce sens le 12 octobre 2012 pour accompagner les pays de la région en vue de «promouvoir une paix stable et durable au Mali et dans toute la sous-région». Pour le moment, la vision du Président Blaise COMPAORE pour un Mali apaisé, sécurisé et stable a reçu un large écho favorable à Kinshasa.


La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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