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Bobo - Deux réseaux de malfrats démantelés
Publié le samedi 28 septembre 2013   |  Autre presse




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La brigade de recherche de la gendarmerie de Bobo a convié la presse, le 26 septembre 2013, dans ses locaux. L’objectif était de présenter un jeune de 24 ans qui usurpait le titre de sergent de l’armée, et un groupe de malfrats qui volaient des motocycles par effraction dans les domiciles.


« Depuis un certain temps, la ville de Bobo-Dioulasso est en proie à la criminalité : cambriolages dans des domiciles et lieux publics (parkings, petits marchés) ainsi que devant les magasins et des alimentations, agressions à domicile dans les quartiers périphériques, pour des vols d’engins et d’autres objets de valeur. Ce phénomène a fait beaucoup de victimes dans la ville de Sya ». C’est ainsi que le lieutenant Adama Sawadogo, commandant de la compagnie de la 2e région de gendarmerie, a planté le décor. L’adjudant-chef major Samba Tou, commandant de la brigade de recherche, a fait savoir que c’est au cours d’une patrouille effectuée le 22 août, que ses éléments sont tombés sur le groupe de malfrats. « C’est vers 2h du matin que la patrouille a été interpellée par un informateur suspectant 3 jeunes hommes, employés de commerce reconvertis en orpailleurs, qui désiraient vendre 3 cyclomoteurs de marque SIRIUS à vils prix. Deux des motos devaient être rapidement envoyées à Ouaga pour la liquidation », a-t-il indiqué.

Nantie de ces informations, la gendarmerie est parvenue à démanteler 2 réseaux de malfrats dont le premier est composé de Stéphane Sanou, âgé de 23 ans, Boureima Ouédraogo, âgé de 22 ans, Karim Traoré, âgé de 20 ans et Dramane Ouédraogo, âgé de 32 ans. Le second réseau est composé de Ollé Palm, âgé de 29 ans, et son acolyte en fuite. Au total, 17 motos ont été retrouvées dont 15 avec le premier réseau et 2 avec le second. A l’heure actuelle, d’autres motocycles et motocyclettes sont recherchés, a confié l’adjudant-chef major Tou.

Le mode opératoire

Le premier mode opératoire de ces malfrats consiste à localiser les motos sans surveillance ; pour ce faire, ils se baladent en binômes pour dénicher les engins délaissés. Ensuite, avec des clés passe-partout, ils les déverrouillent et les emportent. Le deuxième mode opératoire consiste à accoster leur victime en panne d’essence (les femmes surtout) et lui proposer de l’aide. Une fois la moto entre leurs mains, ces malfrats se ravitaillent et disparaissent dans la nature. Le troisième mode est le cambriolage : avec des matériels, ils défoncent la porte ou cassent les persiennes pour s’introduire dans la maison et voler les objets de valeur.

Le faux sergent

S’agissant du jeune de 24 ans, Yiki Bazié, il se faisait passer pour un sergent sous l’appellation de sergent Ousmane Zongo. Selon les explications des pandores, ce dernier aurait rencontré une jeune fille dans un maquis au secteur 25 de Bobo et ils se sont échangé les contacts. C’était le 7 septembre 2013. Le 12 septembre, il invite la demoiselle pour un pot et celle-ci accepte. Après le pot, un complice du faux sergent quitte les lieux avec sa moto, et le « sergent » demande à la fille de l’accompagner pour aller chercher la moto à la maison afin de la déposer. Chose qu’elle refusa. Très agressif, il déchire les habits de la fille jusqu’à ses dessous. C’est alors que cette dernière a crié au secours. Accourus, les badauds ont vite fait appel à la gendarmerie. Et jusqu’à ce moment, il aurait insisté qu’il est sergent de l’armée. Tantôt de la promotion 2005, tantôt de la promotion 2008. Sans aucun document, le numéro matricule qu’il a communiqué était également faux. Ainsi, avec professionnalisme, la gendarmerie a pu venir à bout de ses manœuvres trompeuses. Après perquisition à son domicile, des matériels militaires (tenues, chaussures rangers…) ont été retrouvés. Les investigations ont prouvé qu’il a eu ces matériels d’un militaire à Ouahigouya où il est aussi recherché, et où il se faisait appeler sergent Yannick Yaméogo et sergent Michael Sanfo.
Afin de mieux lutter contre le grand banditisme et assurer la sécurité des populations, les pandores ont demandé la vigilance des uns et des autres, ainsi que leur collaboration.

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