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Sidwaya N° 7275 du 15/10/2012

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Mois de la solidarité 2012 : 100 millions de francs CFA à mobiliser
Publié le lundi 15 octobre 2012   |  Sidwaya


Presse
© aOuaga.com par Aristide Ouedraogo
Presse Burkina : Lancement du mois de la solidarité le vendredi 12 octobre 2012


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La 8e édition du Mois de la solidarité a été lancée, le vendredi 12 octobre 2012 à Ouagadougou, par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Cette campagne de collecte de fonds et de plaidoyer en faveur des personnes vulnérables va jusqu’au 9 novembre prochain, sur l’ensemble du territoire national.

Le gouvernement burkinabè, entend collecter, pour l’édition 2012 du Mois de la solidarité, au moins 100 millions de francs CFA. Le lancement de cette campagne, placée sous le thème : « La mise en œuvre de la Charte nationale de solidarité pour une réduction des déficits sociaux », a mobilisé un grand monde, au sein du Palais de la jeunesse et de la culture, Jean Pierre Guingané de Ouagadougou. Des membres du gouvernement, avec en tête le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, aux présidents d’institutions, en passant par les autorités coutumières et religieuses, les chefs de missions diplomatiques et d’autres citoyens ont été nombreux à se mobiliser pour célébrer la solidarité. Aussi la marraine de la cérémonie de lancement, la présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-B), Alizèta Ouédraogo, a effectué le déplacement. Tout ce beau monde est venu promouvoir l’élan de solidarité en faveur des couches sociales démunies, que le gouvernement perpétue annuellement, à travers l’organisation du Mois de la solidarité. A l’occasion, les officiels, à commencer par le chef du gouvernement et les autres invités ont joint l’acte à la parole, en contribuant, séance tenante, à la campagne de collecte de fonds et de dons, entrant dans le cadre du présent Mois de la solidarité. Ainsi, et à tour de rôle, chacun a versé sa part de contribution (des sommes d’argent pour la plupart) dans l’urne, disposée pour la circonstance. Dans la même dynamique, des chèques ont été remis à trois ministères pour la réalisation d’actions au profit des personnes nécessiteuses. Ainsi, le ministère des Enseignements secondaire et supérieur a obtenu un chèque de 44 942 670 F CFA, pour l’appui scolaire aux élèves du postprimaire en difficulté et aux étudiants en situation de handicap. Le ministère de la Santé a bénéficié d’un chèque de 59 790 213 F CFA pour la prise en charge des malades indigents dans les formations sanitaires. Aussi le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a reçu un chèque de 243 500 000 FCFA, 100 tonnes de maïs et 10 tonnes de riz de la part de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, par l’entremise de sa présidente, la marraine. Ce don est destiné aux personnes victimes de la crise alimentaire, que traverse actuellement le Burkina.

Les Burkinabè invités à être solidaires

Du reste, la marraine, dans son intervention, a regretté la « disparition progressive » des valeurs traditionnelles de solidarité, de distribution et de partage au sein de nos sociétés. Et la conséquence d’une telle situation, à l’entendre, est que « très peu » de place est accordée aux groupes vulnérables, tels que les orphelins, les veuves et les personnes âgées. Mais peut-il en être autrement dans « un monde où les inégalités sociales se creusent davantage suite aux multiples crises sociales, politiques et économiques ? » s’est-elle interrogée. Pour autant, elle a souhaité que : « chacun de nous ait un regard critique et soit un peu plus attentif sur la situation des plus vulnérables ». Et de lancer « un appel à tous les signataires de la Charte nationale de solidarité et par ricochet, l’ensemble de nos compatriotes pour une mobilisation massive autour de cette valeur cardinale qu’est la solidarité ». Enfin, la marraine dit compter sur l’engagement des uns et des autres « à soutenir les plus faibles et les plus démunis. Pour sa part, le Premier ministre, dans son discours inaugural, a d’emblée rappelé que le gouvernement et l’ensemble des acteurs ont fait de la solidarité, « un fondement de notre société », en témoigne l’adoption en octobre 2009 de la Charte nationale de solidarité. Au-delà de cette volonté, a-t-il indiqué, « la solidarité est avant tout un acte synergique d’engagement pour la cohésion sociale et pour le progrès collectif ». Le lieu donc pour lui de relever que le Mois de la solidarité fait de chaque Burkinabè, « un acteur qui donne et qui reçoit ». Laissant entendre que l’amélioration des conditions des autres doit un combat perpétuel, il a invité chaque citoyen et citoyenne « à prendre activement part » à cette 8e édition du Mois de la solidarité.

Témoin de la cérémonie, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, a rassuré le Premier ministre, que les élus locaux de sa circonscription et ceux des autres communes du Burkina adhèrent à l’initiative du Mois de la solidarité. A ce propos, il a affirmé que les conseils municipaux vont appuyer l’organisation de la campagne, à travers des actions locales. Le Mois de la solidarité 2012 sera marqué par une multitude d’activités, s’étalant du 12 octobre au 9 novembre 2012. Il s’agit, entre autres, d’un atelier national de définition de stratégies de financement pérenne de la solidarité (15 et 16 octobre), d’un forum national des personnes âgées (22 et 23 octobre), et de la pose de la première pierre des logements sociaux et de l’auberge de solidarité à Bobo-Dioulasso (25 octobre).

Kader Patrick KARANTAO
Lionel BOUGAIRE
(stagiaire)

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