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Sidwaya N° 7275 du 15/10/2012

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Scolarisation des enfants en difficulté : La générosité de l’ONATEL-SA
Publié le lundi 15 octobre 2012   |  Sidwaya




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L’Office national des télécommunications (ONATEL-SA) a fait un don de fournitures scolaires, le jeudi 11 octobre 2012, à deux associations de Ouagadougou œuvrant pour l’encadrement de l’enfance en difficulté.

L’Office national des télécommunications (ONATEL-SA), fidèle à son slogan « leader des télécommunications au Burkina Faso », entend être aussi leader en matière d’actions de solidarité. C’est ce credo qui sous-tend la remise de fournitures scolaires à deux associations qui œuvrent dans l’encadrement des enfants en difficulté. C’est l’ONG Village d’Enfants SOS de Ouagadougou, située dans le quartier Kossodo, qui a reçu en premier, la visite du directeur général de l’ONATEL-SA, Mohammed Morchid et ses collaborateurs. Ils sont allés les mains chargées. En effet, des sacs de riz, des cartons de sucre, des kits scolaires d’une valeur de 2 millions de francs CFA ont été remis au directeur du Village, Tasséré Sédégho. Le don prend également en compte la totalité des frais de scolarité des 122 pensionnaires. « C’est une grosse épine de moins, et nous disons merci à l’ONATEL d’avoir pensé à nous », s’est réjoui M. Sédégho. Créé en avril 1997, le Village a pour objectif de soutenir les enfants de parents démunis ou en situation de rupture des liens familiaux. C’est cette raison qui a conduit les donateurs à manifester leur générosité. « Nous sommes conscients du travail que vous faites pour que les enfants qui ont perdu la prise en charge parentale puissent avoir un cadre où ils peuvent évoluer d’une manière normale avec une scolarité et une santé assurées. L’ONATEL n’a jamais été insensible à ces genres d’initiatives de la part d’associations qui font un travail reconnu tant au plan local que régional », a indiqué le DG de l’ONATEL-SA.

La chaîne de solidarité de la nationale des télécommunications s’est poursuivie à l’Association d’entraide et de solidarité pour le développement (AESD), située dans le quartier Bendogo de la capitale. Les 72 Orphelins et enfants vulnérables (OEV) de cette association ont bénéficié de fournitures scolaires et de la prise en charge de leur scolarité.

Les donateurs ont estimé le geste à 1,5 million de francs CFA. Cette aide, selon les responsables de la structure, va contribuer à améliorer les conditions de vie et d’études des enfants. Ils ont témoigné leur reconnaissance à l’ONATEL qui les soutient depuis deux ans sans discontinuité. « Grâce à votre soutien, nous avons enregistré un taux de 100% au Certificat d’études primaires (CEP) et 96% au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), sessions 2012 », a affirmé le président de l’AESD, Mickaël Kinda. Le choix des deux structures par l’ONATEL s’inscrit dans le cadre de son soutien aux structures qui s’investissent dans l’encadrement des enfants issus des milieux défavorisés de la société. « L’ONATEL-SA a toujours voulu être aux côtés des associations qui œuvrent dans le domaine du social, plus particulièrement à celles qui viennent en aide aux enfants en difficulté. Nous avons choisi le Village d’Enfants SOS, avec lequel nous travaillons pour la première fois, parce que c’est une association qui prend en charge d’une manière totale la scolarisation des enfants mais également l’hébergement et la nourriture. En ce qui concerne l’AESD, nous travaillons ensemble pratiquement depuis 2 ans. C’est une ONG qui fait également un travail fabuleux puisqu’elle vient en aide aux enfants en difficulté », a expliqué le premier responsable du « leader des télécommunications au Burkina Faso ». M. Morchid a également invité les opérateurs économiques de la place à œuvrer dans le domaine du social parce qu’il y a un besoin énorme : « la rentrée scolaire est une période très difficile pour les parents et également les associations qui viennent en aide aux enfants en difficulté.

Et ces associations ne peuvent pas fonctionner sans le soutien et l’aide des opérateurs économiques », a-t-il plaidé. L’ONATEL, chaque année tente tant bien que mal à renforcer « son côté citoyen ». En effet, selon les responsables, 30 à 35 demandes de soutiens sont reçues par semaine par le service des relations publiques de l’opérateur de téléphonie. Malgré cette sollicitation de plus en plus croissante, la société veut poursuivre son action citoyenne en aidant les acteurs impliqués dans le social.

Alassane KABORE
(Stagiaire)

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