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Politique : La représentation au Togo et au Burkina Faso au cœur d’un atelier

Publié le mercredi 7 decembre 2022  |  Libre Info
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© Autre presse par DR
Pr Abdoul Karim Saïdou, directeur de l`institut pour la gouvernance et le développement (IGD)
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L’Institut pour la gouvernance et le développement (IGD) et la Fondation international du parti centre suédois (CIS) organisent, du 06 au 8 décembre 2022 à Ouagadougou, un atelier régional des leaders des partis politiques du Burkina Faso et du Togo. Cette rencontre vise à améliorer l’influence et la participation des femmes en politique.

Le recrutement, la fidélisation et la formation des femmes dans les partis politiques au Burkina Faso et au Togo sont au cœur d’un atelier régional à Ouagadougou, la capitale du Burkina.

Initié par l’Institut pour la gouvernance et le développement (IGD), dans le cadre de son projet Empowering Women In Politics (EWIP), cet atelier, qui regroupe une quarantaine de représentants de partis politiques du Burkina et du Togo, est un cadre d’échanges et de partage d’expériences, sur la représentativité des femmes dans les sphères décisionnels, notamment en politique.

Selon le Pr Abdoul Karim Saïdou, directeur de l’IGD, les femmes sont engagées dans les partis politiques et les cercles de décisions dans ces deux pays ( Burkina Faso et Togo).

Cependant, poursuit le Pr Saïdou, « la difficulté principale vient du fait qu’elles sont sous représentées dans les postes stratégiques ». Cela est « une réalité sociologique sur laquelle il faut travailler. Ce que nous faisons, c’est d’accompagner les partis politiques dans ce processus », explique Pr Saïdou.

«Les femmes travaillent beaucoup, mais elles ne sont pas visibles et n’arrivent pas à capitaliser ce qu’elles font », estime pour sa part, Mme Jacqueline Konaté, vice-présidente chargée du genre, de la femme et de la jeunesse à l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Pour elle, la principale entrave pour la responsabilisation des femmes en politique, « sont les pesanteurs socio-économiques ». « C’est pourquoi dans notre démocratie, nous demandons plus d’équité, parce que nous n’avons pas eu le point de départ », souhaite-t-elle.

Cette problématique de représentativité des femmes se pose moins au Togo par rapport au Burkina Faso, à en croire Agbo Bloua Yao, ancien ministre togolais en charge de l’industrie et ancien ambassadeur du Togo en Chine et président du Mouvement des sages.

Il explique : « Notre parti Union pour la république (UNIR) a pris des dispositions pour donner des places spéciales aux mouvements des jeunes et des femmes à telle enseigne que nous tendons vers 50% de représentation des femmes, singulièrement au sein du parti, mais également au sein du gouvernement ».

M. Yao ajoute que l’Assemblée nationale et le gouvernement togolais sont respectivement dirigés par des femmes, ainsi que le « ministère stratégique » de la défense.

A terme, cet atelier de trois jours vise le renforcement des capacités des femmes actives en politique, à travers le croisement des expériences en matière de recrutement et fidélisation de femmes dans les différents partis et formations politiques du Burkina Faso et du Togo.

Empowering Women In Politics (EWIP) est un programme de renforcement des capacités des femmes au Burkina Faso et au Togo mis en œuvre depuis 2019 par l’Institut pour la gouvernance et le développement (IGD) en partenariat avec la Fondation international du parti centre suédois (CIS).
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