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6e Edition de « Initiative tennis de Ouagadougou » : Joël Méda, toujours plus fort

Publié le lundi 7 novembre 2022  |  Le Pays
6e
© Autre presse par DR
6e Edition de l`initiative tennis de Ouagadougou
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La 6e édition du tournoi « Initiative tennis de Ouagadougou » s’est déroulée du 27 au 30 octobre 2022 au centre aéré de la BCEAO de Ouaga 2000. En finale simple messieurs, Joël Méda du Burkina Faso a pris le meilleur sur Romaric Boblé de la Côte d’Ivoire. Cette belle activité s’est déroulée en présence d’invités de marque. Il s’agit, entre autres, du directeur général adjoint de Sanlam Assurances, Drissa Traoré, du directeur de cabinet du président de la Commission de l’UEMOA, Iba Mar Oularé, et de Justin Damo Barro, PCA du groupe UBA Burkina Faso, qui en était le vice-parrain.

Pour la 6e fois, le Burkina Faso a accueilli du 27 au 30 octobre 2022, le tournoi Initiative tennis de Ouagadougou. Cette compétition internationale de tennis réservée aux jeunes filles et garçons, a, comme les éditions précédentes, attiré du beau monde au centre aéré de la BCEAO de Ouaga 2000. Plus d’une vingtaine de joueurs en provenance du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Togo et du Burkina Faso y ont pris part cette année. Parrainé par le directeur de cabinet du président de la Commission de l’UEMOA, Iba Mar Oularé, le tournoi est devenu, en quelques années, une référence en Afrique de l’Ouest et une vitrine pour la destination Burkina Faso.

Cette belle initiative est à mettre à l’actif du promoteur Jean Pierre Compaoré. « Je suis plus que satisfait de la qualité de ce tournoi sous-régional, qui a pour objectif de donner la chance aux jeunes joueurs burkinabè et africains de se frotter aux meilleurs afin d’acquérir de l’expérience pour gravir l’échelon africain. Au regard de l’engouement de plus en plus grandissant du public autour de cette activité, je ne peux qu’être satisfait. Je voudrais de ce fait traduire mes sincères remerciements à toutes ces personnalités qui ont accepté d’associer leur image à cet évènement. La qualité de ces personnalités de haut rang a donné un cachet particulier à ce tournoi », a-t-il indiqué. Abondant dans le même sens, le directeur de cabinet du président de la Commission de l’UEMOA, Iba Mar Oularé, s’est félicité de la qualité du spectacle offert par les deux finalistes. « C’est tout à l’honneur du promoteur, des sponsors et également des parrains. Ce qu’il faut retenir de ce tournoi, c’est le fait qu’il y a beaucoup de pays qui y ont participé. C’est la preuve que le sport est un facteur de rassemblement. Et c’est cela qui est important », a-t-il souligné. De son côté, le DG adjoint de Sanlam Assurances, Drissa Traoré, a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner le promoteur dans sa politique de vulgarisation du tennis au Burkina Faso. « C’est une activité noble quand bien même, elle fait partie de la catégorie des disciplines qui n’attirent pas grand monde au Burkina Faso. Pour nous, c’est une manière de relancer ce sport.

C’est la raison pour laquelle, depuis six ans, nous ne lésinons pas sur les moyens pour accompagner le promoteur », a-t-il indiqué. Le vice-parrain, Justin Damo Barro, a, pour sa part, salué le promoteur pour ses nombreuses actions en faveur de la promotion de cette discipline au Burkina Faso. « C’est une initiative qui réalise largement l’intégration économique régionale avec cette union qui a été bâtie.

Ce soir, nous voyons qu’il n’y a pas quelqu’un qui est de tel ou tel bord. Et c’est cela le miracle que réalise le sport », a-t-il laissé entendre. Quant à la finale du tournoi, elle a opposé en simple messieurs, Joël Méda du Burkina Faso à l’Ivoirien Romaric Boblé. Et comme il fallait s’y entendre, c’est encore le Burkinabè, qui, à l’issue d’un duel de titans, a triomphé de son adversaire par 2 sets à 0 (6-0 au premier set et 6-1 au deuxième). Malgré le poids de l’âge et une concurrence de plus en plus féroce, Joël Méda a toujours de l’appétit. « J’en veux toujours plus. Mais il faut reconnaître que sans grands moyens, je n’y peux rien. Je dois participer à un open en Tunisie ces temps-ci, mais jusque-là, je n’ai eu aucun soutien. Alors que je pars pour représenter le pays. Certes le président de la Fédération burkinabè de tennis, Yssouf Nacoulma que je remercie au passage, m’aide selon ses moyens, mais l’accompagnement des autorités ne serait pas négligeable », a-t-il lâché.



Seydou TRAORE
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