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Différend frontalier Burkina-Niger : La partie Nigérienne a commencé ses plaidoiries
Publié le samedi 13 octobre 2012   |  L’Hebdomadaire




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Après le tour du Burkina Faso, c’est celui de la République soeur du Niger de prendre la parole devant les juges de la Cour pour justifier sa position sur la délimitation de la zone frontalière objet du litige.

C’est le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Nigériens à l’extérieur, président du comité d’appui aux conseils du Niger M. Mohamed Bazoum, qui a ouvert la série des plaidoiries du Niger. Agent nigérien devant la cour, le ministre Bazoum, a abordé le problème par un rappel historique des liens séculaires qui lient les deux Etats depuis la période coloniale. Il a dans son développement montré que si aujourd’hui les deux pays sont arrivés à cette situation, cela relève du fait du colonisateur qui, depuis cette époque a précisé les incertitudes des limites de la frontière. Par conséquent, estime t-il, cette délimitation doit tenir compte de l’évolution de l’histoire des deux peuples, et de l’effectivité sur le terrain. Il a poursuivi en disant que si les choses étaient aussi simples, les deux pays n’allaient pas faire recours à la Cour. Puisqu’ils y sont, c’est à cette haute juridiction de trancher afin de contribuer au renforcement des relations entre les deux pays et de leurs assises territoriales.
A la suite du ministre d’Etat nigérien, se sont succédés tour à tour le co-agent M. Jean Salmon et les principaux conseils, MM. Maurice Kamto et Amadou Tankoano. Tous ont été unanimes à dire que les textes sur lesquels le Burkina s’est appuyé pour défendre sa position, à savoir l’arrêté de 1927 et de son erratum ne sont pas sacrés, mais sont plutôt insuffisants, imprécis et lapidaires. Toutefois ils soutiennent ne pas les remettre en cause. Ils justifient leurs arguments en disant que ces arrêtés se situent dans un contexte avec « son histoire, ses péripéties et ses mystères… ». Aussi, pensent-ils que l’histoire des deux Etats n’a pas commencé en 1927 ni ne s’est arrêtée à cette année. Pour la partie nigérienne donc la date dite critique reste celle de 1960, année au cours de laquelle les deux pays ont acquis leur souveraineté nationale.
Le Niger poursuit ses plaidoiries le vendredi 12 et cette séance marque la fin de la première partie des plaidoiries. La seconde phase pour les deux pays reprendra les 17 et 18 octobre prochains.

Aline Verlaine KABORE
Service d’information du gouvernement

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