Burkina : le CNLD veut« raffermir la guerre » contre la circulation de la drogue

Publié le mercredi 25 mai 2022 | Minute.bf

© Autre presse par DR
17e Assemblée générale (AG) du Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD) à Ouagadougou

Le Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD) tient ce mardi 24 mai 2022 à Ouagadougou, sa 17e Assemblée générale (AG). Il est question d’examiner et d’adopter le bilan des activités 2021 et le programme d’activités de l’année en cours. En ligne de mire notamment, le « raffermissement de la guerre » contre la circulation et la consommation des drogues et des stupéfiants, surtout en milieu scolaire et estudiantin.

Partant du constat que la drogue continue de faire des ravages en milieu scolaire et généralement dans la frange jeune, le Conseil national de lutte contre la drogue (CNLD) entend saisir cette occasion pour mener des réflexions plus approfondies sur la problématique de la drogue afin de proposer des actions plus pertinentes pour lutter efficacement contre l’expansion de la drogue au Burkina. Selon le Secrétaire permanent (SP/CNLD), le contrôleur général de police, Dramane Franck Elvis Compaoré, la drogue se définit comme « toutes substances naturelles ou synthétiques dont la consommation transforme le fonctionnement de l’organisme et du cerveau ». Ainsi dit, la frange jeune est interpellée sur les effets néfastes de la consommation de ces substances. « Il est plus que jamais nécessaire que le CNLD dispose d’une stratégie nationale de lutte contre la drogue qui prendra en compte les documents du ministère de l’Éducation nationale et aussi du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) », a déclaré Dramame Franck Elvis Compaoré.

Selon le ministre de l’Administration territoriale de la Décentralisation et de la Sécurité, et par ailleurs, président du CNDL, le col-major Omer Bationo, le trafic de drogue constitue l’une des importantes sources de financement du terrorisme. « Le trafic de drogue permet aux terroristes non seulement de vivre, mais de s’acheter des armes. En plus de cela, les adolescents utilisés par les terroristes qui tuent et égorgent des humains sans trembler sont sous l’effet de la drogue. S’ils ne prennent pas ces produits, humainement parlant, quel que soit le lavage de cerveau, ils ne peuvent pas faire et commettre ces atrocités », a expliqué sur ce point le SP/CNLD Dramane Franck Elvis Compaoré

C’est pourquoi le ministre Omer Bationo a indiqué pour terminer que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour apporter des réponses adéquates à cette lutte. Cette 17e AG devra ainsi permettre de fournir un document contenant des propositions fortes à même de lutter contre la drogue au Burkina Faso.

Mathias Kam

Minute.bf

Commentaires

Dans le dossier